Pas grand chose.
Publié le 03 août 2025
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Aussi grands soient nos actes, nous ne sommes grand chose
Qu’une chair qui vivra guère plus que la rose.
Ce qui reste de nous, de nos vies, de nos gestes ?
Fugaces souvenirs ! Seules les œuvres restent.
Un livre, un tableau, ou même un monument
Une découverte, une équation simplement
Assortis pas toujours du nom de leur auteur
Qui lui ne parle guère à l'esprit ou au cœur.
La marque de certains demeurera si forte
Tant ce qu’ils ont créé nous a ouvert de portes,
Que mille biographies tenteront mais en vain
De ranimer leur flamme, un espoir d’écrivain.
Nous n’avons de présence que le temps de nos vies
Après ce sont les œuvres qui seules prennent vie.
Certaines sont modestes mais traversent le temps
Comme un muret de pierres ou des mots dans un chant.
Certains trouvent la gloire déjà de leur vivant
Mais plus nombreux sont ceux qui s’effacent sans bruit.
La gloire est fugace et rarement survit
Ce qui reste de nous seul le dira le temps.
Que m’importe le sort que connaîtront mes vers
Qu’importe si la mort les efface à jamais.
Je ne les écris pas pour les sauver des vers
Juste pour exprimer tout ce que j’ai aimé.
Et pour les partager avec quelques curieux
Qui un instant, un jour, y ont posé les yeux
Et se sont dits peut être qu’ils disaient assez bien
Ce que le monde est, même si ce n’est rien.
Qu’une chair qui vivra guère plus que la rose.
Ce qui reste de nous, de nos vies, de nos gestes ?
Fugaces souvenirs ! Seules les œuvres restent.
Un livre, un tableau, ou même un monument
Une découverte, une équation simplement
Assortis pas toujours du nom de leur auteur
Qui lui ne parle guère à l'esprit ou au cœur.
La marque de certains demeurera si forte
Tant ce qu’ils ont créé nous a ouvert de portes,
Que mille biographies tenteront mais en vain
De ranimer leur flamme, un espoir d’écrivain.
Nous n’avons de présence que le temps de nos vies
Après ce sont les œuvres qui seules prennent vie.
Certaines sont modestes mais traversent le temps
Comme un muret de pierres ou des mots dans un chant.
Certains trouvent la gloire déjà de leur vivant
Mais plus nombreux sont ceux qui s’effacent sans bruit.
La gloire est fugace et rarement survit
Ce qui reste de nous seul le dira le temps.
Que m’importe le sort que connaîtront mes vers
Qu’importe si la mort les efface à jamais.
Je ne les écris pas pour les sauver des vers
Juste pour exprimer tout ce que j’ai aimé.
Et pour les partager avec quelques curieux
Qui un instant, un jour, y ont posé les yeux
Et se sont dits peut être qu’ils disaient assez bien
Ce que le monde est, même si ce n’est rien.

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