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Publié le 03 août 2025
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Peut-être que jamais, je ne ferai de livre
De ces textes arrachés, comme autant de délivres
Que chaque jour ou presque, ainsi je vous délivre
Sur ces réseaux où vivent, beaucoup trop de délires.
Ce serait inutile, et ce serait bien vain
La poésie se lit, à présent dans le train
Sur des écrans multiples, et de façon fugace
Et ensuite s’envole, et ensuite s’efface.
Pourquoi donc la figer, sur un support inerte
Qu’à présent n’ouvrent plus, que des gens bien trop rares
Ceux qui prennent le temps, par la fenêtre ouverte
De regarder le beau, dont leur vie est avare.
Ce n’est ma poésie, dans les bibliothèques
Qu’elle aspire à vivre, je ne suis un ascète
Elle se veut plus libre, offerte à tous les vents
Elle se veut gratuite, accessible en tous temps.
Ce serait de l’orgueil de la figer ainsi
Sur quelque parchemin, bien trop vite moisi
Avec mon nom gravé dessus la couverture
Ce n’est pas voyez-vous, cela dans ma nature.
Mes textes sont des graines, et je les sème au vent
Elles germeront peut être, dans le coeur d’un enfant
Ou elles iront voler, haut dans le firmament
Où se perdent nos rêves, et aussi nos serments.
Je vis de poésie, si elle me nourrit
Ce n’est pas par l’effet de l’argent qu’elle produit
Et si j’ai des lecteurs, ils sont bien plus nombreux
Sur les ondes où elle vit, qu’en aurait par mes livres.
Mes textes sont des plumes que j’accroche à vos têtes
Comme autant de parures pour vous mettre en fête
Ce sont des réceptacles, bien plus que des spectacles
À toutes mes pensées qui ne sont des oracles,
Mais troubles remuements du coeur comme de l’âme
Ceux d’un homme pétri de rêves et de drames
D’un être comme vous traversé de ses peurs
Qui aspire à partager, de la vie les bonheurs.
De ces textes arrachés, comme autant de délivres
Que chaque jour ou presque, ainsi je vous délivre
Sur ces réseaux où vivent, beaucoup trop de délires.
Ce serait inutile, et ce serait bien vain
La poésie se lit, à présent dans le train
Sur des écrans multiples, et de façon fugace
Et ensuite s’envole, et ensuite s’efface.
Pourquoi donc la figer, sur un support inerte
Qu’à présent n’ouvrent plus, que des gens bien trop rares
Ceux qui prennent le temps, par la fenêtre ouverte
De regarder le beau, dont leur vie est avare.
Ce n’est ma poésie, dans les bibliothèques
Qu’elle aspire à vivre, je ne suis un ascète
Elle se veut plus libre, offerte à tous les vents
Elle se veut gratuite, accessible en tous temps.
Ce serait de l’orgueil de la figer ainsi
Sur quelque parchemin, bien trop vite moisi
Avec mon nom gravé dessus la couverture
Ce n’est pas voyez-vous, cela dans ma nature.
Mes textes sont des graines, et je les sème au vent
Elles germeront peut être, dans le coeur d’un enfant
Ou elles iront voler, haut dans le firmament
Où se perdent nos rêves, et aussi nos serments.
Je vis de poésie, si elle me nourrit
Ce n’est pas par l’effet de l’argent qu’elle produit
Et si j’ai des lecteurs, ils sont bien plus nombreux
Sur les ondes où elle vit, qu’en aurait par mes livres.
Mes textes sont des plumes que j’accroche à vos têtes
Comme autant de parures pour vous mettre en fête
Ce sont des réceptacles, bien plus que des spectacles
À toutes mes pensées qui ne sont des oracles,
Mais troubles remuements du coeur comme de l’âme
Ceux d’un homme pétri de rêves et de drames
D’un être comme vous traversé de ses peurs
Qui aspire à partager, de la vie les bonheurs.

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