Parmi eux.

Publié le 03 août 2025 moins d'une minute de lecture 7 lecture
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Il est bien des faces à la réalité 
Le difforme y côtoie chaque instant la beauté.
Du monde, de la vie, ils osent n’occulter
Ni les plus beaux rayons, ni les sombres côtés.

Je penche quant à moi dans un sens ou dans l’autre,
Balloté chaque jour comme un humble cotre, 
Au gré de ces courants qui traversent ma vie 
Et des événements qui provoquent mes cris.

Dans les dernières étapes de mon parcours
J’incline, c’est un fait, vers de tristes discours.
J’ai l’impression de voir tomber un crépuscule,
D’apercevoir le gouffre où le monde bascule.

Tout comme la muraille quasi insurmontable
De ces difficultés qui partout nous assaillent
Tout comme les problèmes qui sont tous sur la table
Pendant que las les hommes mènent d’autres batailles.

Je regrette d’offrir cette triste figure
D’autant que ce n’est pas au fond dans ma nature 
Mais si je hurle ainsi, c’est bien de désespoir 
De voir ainsi le monde se colorer en noir.
Pierre Jean Boutet - Logo
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