Pantoum de la mort.

Publié le 03 août 2025 moins d'une minute de lecture 6 lecture
(0)
On ne pense à la mort ou bien trop l’on y pense 
Selon l’âge qu’on a, ou selon qui l’on est 
Le temps est la monnaie qu’à plaisir l’on dépense 
Mais il est impossible hélas de l’acheter.

Selon l’âge qu’on a, ou selon qui l’on est,
On ressent plus ou moins, c’est acquis, sa présence 
Mais il est impossible hélas de l’acheter 
Ce moment d’exception où la joie est immense.

On ressent plus ou moins, c’est acquis, sa présence
Toujours son ombre plane, à bien des yeux cachée.
Ce moment d’exception où la joie est immense
On ne peut s’empêcher de n’y jamais songer.

Toujours son ombre plane, à bien des yeux cachés 
Dans la vie l’important n’est-il pas qu’on avance ?
On ne peut s’empêcher de n’y jamais songer,
On ne pense à la mort ou bien trop l’on y pense.
Pierre Jean Boutet - Logo
Connectez-vous pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.

Commentaires (0)

Connectez-vous ou inscrivez-vous pour laisser un commentaire.

Soyez le premier à laisser un commentaire sur ce poème.