Ouvrir les bras.

Tout est définitif, ce qui fut ne sera
Pourtant à l’identique, des erreurs referas.
Le passé est enfui et jamais reviendra
Pourtant le souvenir des remords te mordra.

Tous ne savent échapper à ces boucles mortelles 
Ils y sont enfermés dans une citadelle
Celle de leurs idées et de leurs convictions
Celle de leurs faiblesses comme de leurs passions.

Il faut être léger pour s’élever un peu
Sans l’enclume que pèsent toutes les obsessions
Et savoir regarder par dessus tous ces jeux
Où les hommes se perdent faute d’éducation.

Les hommes se répètent à travers leurs histoires
Époques différentes mais mêmes illusions
Que ce sont les victoires qui confèrent la gloire 
Plutôt que de choisir la coopération.

Regardez donc le monde tel qu’il est aujourd’hui
Ce sont des matamores qui se hissent partout 
Ils sont depuis toujours les infâmes produits
D’ignorance et bêtise qui sévissent sur tout.

Est-ce définitif ? L’avenir le dira
Si l’homme enfin un jour, changera, comprendra 
Que c’est en ouvrant grand au monde ses deux bras
Qu’il sortira peut être de tous ces sales draps.