Ouvrent-ils une porte ?
Publié le 03 août 2025
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Mes poèmes s’envolent comme des feuilles mortes
Que balayent les vents qui toujours les emporte.
Ils iront au hasard choir devant une porte
Laquelle ce sera ? Est-ce que cela importe ?
Ils sont nés chaque fois des courants invisibles
Qui courent tout au long de mes cordes sensibles
Ils sont tous mes enfants, mais des enfants perdus
Qui cherchent le lecteur qui les a entendus.
Mes poèmes ce sont des caresses ou des cris
Qui viennent se poser sur la page où j’écris
Ce sont tous des oiseaux tombés un jour du nid
Qui cherchent à se blottir entre des mains amies.
Ils entrent par ma plume ainsi dans la lumière
Eux qui étaient cachés dans un puits de ténèbres
Ils ressemblent souvent à de pauvres prières
Et même pour certains à quelques chants funèbres.
Il en est de légers comme des cris d’enfants
Qui restent imprégnés d’amour comme d’espoir
Et d’autres plus nombreux, emplis de désespoir
Lorsque je vois le monde et que mon cœur se fend.
Mes poèmes rejoignent chaque fois l’océan
Où tous les mots s’oublient ainsi dans le néant
Laissent-ils une trace ? Ce n’est ce qui importe
L’essentiel est parfois que s’ouvre quelque porte.
Que balayent les vents qui toujours les emporte.
Ils iront au hasard choir devant une porte
Laquelle ce sera ? Est-ce que cela importe ?
Ils sont nés chaque fois des courants invisibles
Qui courent tout au long de mes cordes sensibles
Ils sont tous mes enfants, mais des enfants perdus
Qui cherchent le lecteur qui les a entendus.
Mes poèmes ce sont des caresses ou des cris
Qui viennent se poser sur la page où j’écris
Ce sont tous des oiseaux tombés un jour du nid
Qui cherchent à se blottir entre des mains amies.
Ils entrent par ma plume ainsi dans la lumière
Eux qui étaient cachés dans un puits de ténèbres
Ils ressemblent souvent à de pauvres prières
Et même pour certains à quelques chants funèbres.
Il en est de légers comme des cris d’enfants
Qui restent imprégnés d’amour comme d’espoir
Et d’autres plus nombreux, emplis de désespoir
Lorsque je vois le monde et que mon cœur se fend.
Mes poèmes rejoignent chaque fois l’océan
Où tous les mots s’oublient ainsi dans le néant
Laissent-ils une trace ? Ce n’est ce qui importe
L’essentiel est parfois que s’ouvre quelque porte.

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