Oublie-moi.
Publié le 03 août 2025
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Oublie-moi un instant, glisse un peu sur mes plumes
Vois en moi un absent, une mousse d’écume
Laisse moi hors du temps, bien caché dans la brume
À l’abri du marteau, hors du champ de l’enclume
Je ne suis rien ou presque, à peine une poussière
A peine si ce rien accroche la lumière
Étincelle de vie fugace et invisible
Qui n’égratigne aucune de tes couches sensibles.
Ignore ma présence elle pèse si peu
Pourquoi retiendrait-elle l’attention d’un dieu ?
Elle ne mérite pas le geste qui l’efface
Pas plus qu’elle n’entend laisser aucune trace.
Je ne fais qu’observer pour peut-être comprendre
Mais il y faut des siècles sur ça peut-on s’entendre ?
Qu’est-ce donc que le temps pour toi qui en a tant
Permets-moi de durer, pour toi qu’est-ce que mille ans ?
Vois en moi un absent, une mousse d’écume
Laisse moi hors du temps, bien caché dans la brume
À l’abri du marteau, hors du champ de l’enclume
Je ne suis rien ou presque, à peine une poussière
A peine si ce rien accroche la lumière
Étincelle de vie fugace et invisible
Qui n’égratigne aucune de tes couches sensibles.
Ignore ma présence elle pèse si peu
Pourquoi retiendrait-elle l’attention d’un dieu ?
Elle ne mérite pas le geste qui l’efface
Pas plus qu’elle n’entend laisser aucune trace.
Je ne fais qu’observer pour peut-être comprendre
Mais il y faut des siècles sur ça peut-on s’entendre ?
Qu’est-ce donc que le temps pour toi qui en a tant
Permets-moi de durer, pour toi qu’est-ce que mille ans ?

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