On les appelle héros.

Encore des douleurs, encore des malheurs
En ces temps si troublés, on ne connaît plus d’heure
Pour être déchiré par des destins tragiques
Pour pleurer les victimes, d’une folie inique.

Elle frappe aveugle, et cela n’importe où 
Dans des lieux familiers, où l’on va tous les jours 
Autrefois le dément, ne donnait que des coups
À présent c’est en armes, qu’il nous tue sans détours.

Quand tout semble perdu, les esprits accablés 
Surgissent parmi nous, des hommes inspirés 
Par de belles valeurs, auxquelles ils croient encore
Ils détonnent alors, dans ce triste décor.

Grâce à eux on retrouve, pour quelques temps au moins
Cette envie de lutter, cet espoir de survivre
Ils portent au plus haut point, la valeur d’être libre
Et de se dévouer, pour le bien dit commun.

Nous sommes spectateurs, bien souvent des horreurs
Eux ils en sont acteurs, avec un très grand coeur
Pour montrer que l’on doit, résister au malheur
Qu’il y a toujours du bien, à surmonter ses peurs.

Qu’on respecte ces hommes, qui ont risqué leur vie
On les appelle héros, ils ont eu ce courage
De ne baisser les bras devant l’accès de rage
Porté par la folie qui hante les nervis,

De tous ces faux prophètes se réclamant de dieux
Qui des analphabètes font des êtres odieux,
Mais nous sommes plus forts que ces désespérés
Si nous croyons encore à notre humanité.