Ombres et miroitements.

Publié le 03 août 2025 2 minutes de lecture 6 lecture
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Ombres et miroitements, troublants jeux de lumière Qui dansent sur les eaux dans un bras de rivière, Sur les bords les roseaux en franges capricieusesCaressent des rochers où des sillons se creusent.
Ombres et miroitements, troublants jeux de lumière 
Qui dansent sur les eaux dans un bras de rivière, 
Sur les bords les roseaux en franges capricieuses
Caressent des rochers où des sillons se creusent.

Sur la roche vieillie, les ombres familièresS’amusent, telles des nymphes, sans attendre la nuit.Quelque effluve divine aux senteurs singulièresCouronne ces jeux d'enfants d'un sourire ébloui.
Sur la roche vieillie, les ombres familières
S’amusent, telles des nymphes, sans attendre la nuit.
Quelque effluve divine aux senteurs singulières
Couronne ces jeux d'enfants d'un sourire ébloui.

Là je me suis assis dans la douce pénombre 

Les arbres par dessus moi ont le feuillage sombre

Un sourire est né tout au coin de mes lèvres 
Je suis bien à l’abri de mes anciennes fièvres.

Un rayon de soleil dans cette solitudeOù le tendre navigue sur l'océan des boisfit taire un instant mes veilles habitudesLaissant tomber ces mots qui vivent tous en moi.
Un rayon de soleil dans cette solitude
Où le tendre navigue sur l'océan des bois
fit taire un instant mes veilles habitudes
Laissant tomber ces mots qui vivent tous en moi.

Ils s’alignent en vers convoqués par l’esprit 
Qui semble inspirer cette nature quiète,
Sauf chez ceux qui s’y risquent sans avoir bien compris
Qu’elle ne parle au fond, que si on la respecte.

Une polyphonie d’airs mélancoliquesEst venue me surprendre à la fin de ce jourUn crépuscule empreint d'une affliction pudiquem'a enseigné comment on s’éveille à  l'amour.
Une polyphonie d’airs mélancoliques
Est venue me surprendre à la fin de ce jour
Un crépuscule empreint d'une affliction pudique
m'a enseigné comment on s’éveille à  l'amour.

Si vous tombez un jour sur un endroit parfait 
De ceux à ce qu’on dit où danseraient les fées, 
Fermez un temps les yeux pour entendre leurs rires,
Vous sentirez alors que ce monde respire.

Lorsqu’ainsi vous aurez respiré ce bonheur,Vous ne chercherez plus qu’au profond de vous même.Lors au puits de votre âme, irez cueillir les fleursDu divin tout en vous que l'univers essaime .
Lorsqu’ainsi vous aurez respiré ce bonheur,
Vous ne chercherez plus qu’au profond de vous même.
Lors au puits de votre âme, irez cueillir les fleurs
Du divin tout en vous que l'univers essaime .
Pierre Jean Boutet - Logo
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