Occulte
Publié le 03 août 2025
2 minutes de lecture
7 lecture
(0)
Il serait du pouvoir une face obscure
Qu'on en ait le soupçon d'ailleurs il n'en a cure
Il ferait nous dit-on la pluie et le beau temps
Pour ruiner l'adversaire depuis la nuit des temps.
Imaginez un peu une cellule grise
Que dis-je plutôt sombre dont le pouvoir se grise
Propre à manipuler à son gré l'opinion
Par de gênantes et tardives révélations.
À l'heure d'Internet où l'on sait tout sur tous
Il suffit de gratter pour révéler à tous
La moindre turpitude ou le moindre écart
Que jadis on tenait à l'abri, au placard.
Garder trace de tout, d'une déclaration
D'un geste maladroit, d'un mot, d'une opinion
Ne pouvoir oublier ses erreurs du passé
Et devoir en répondre bien des années après.
Y aurait-il donc besoin d'un organisme occulte
À l'heure où chacun se voue son propre culte
Ne veut montrer de lui que ce qu'il a de bon
Et passer sous silence ce qui est sous l'édredon ?
Combien il est pratique c'est une valeur sûre
Quand on a été pris dans le pot de confiture
D'accuser des fantômes d'attaquer son honneur
Alors que l'on est blanc comme l'est un menteur.
Pour certains il est vrai qui s'adressent à des poires
Quand l'opinion recule, que s'éloigne l'espoir
Combien il est facile de voir dans ses déboires
L'action pernicieuse de ces cabinets noirs.
Qu'on en ait le soupçon d'ailleurs il n'en a cure
Il ferait nous dit-on la pluie et le beau temps
Pour ruiner l'adversaire depuis la nuit des temps.
Imaginez un peu une cellule grise
Que dis-je plutôt sombre dont le pouvoir se grise
Propre à manipuler à son gré l'opinion
Par de gênantes et tardives révélations.
À l'heure d'Internet où l'on sait tout sur tous
Il suffit de gratter pour révéler à tous
La moindre turpitude ou le moindre écart
Que jadis on tenait à l'abri, au placard.
Garder trace de tout, d'une déclaration
D'un geste maladroit, d'un mot, d'une opinion
Ne pouvoir oublier ses erreurs du passé
Et devoir en répondre bien des années après.
Y aurait-il donc besoin d'un organisme occulte
À l'heure où chacun se voue son propre culte
Ne veut montrer de lui que ce qu'il a de bon
Et passer sous silence ce qui est sous l'édredon ?
Combien il est pratique c'est une valeur sûre
Quand on a été pris dans le pot de confiture
D'accuser des fantômes d'attaquer son honneur
Alors que l'on est blanc comme l'est un menteur.
Pour certains il est vrai qui s'adressent à des poires
Quand l'opinion recule, que s'éloigne l'espoir
Combien il est facile de voir dans ses déboires
L'action pernicieuse de ces cabinets noirs.

Connectez-vous
pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.