Obsession.
Publié le 03 août 2025
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Dans les plis de sa robe j’aimerai me vautrer
Et mon coeur se dérobe là même d’y penser,
Au creux de son corsage, je voudrai m’égarer
Mais j’ai l’esprit trop sage pour même y songer.
De ses habits splendides je veux faire un brasier
Pour la voir dévêtue et mon corps s’embraser
Mais je me sens stupide tant je suis empêtré
Que veux-tu je ne puis, même la toucher oser.
Elle est posée là dessus la cheminée
D’où elle me sourit quand je viens y prier
C’est un si grand blasphème que de l’imaginer
Dans mes bras cette vierge qui sait me provoquer.
Il n’y a pas de femmes où je suis enfermé
C’est pourquoi je m’enflamme, si vous me comprenez
Je crois bien que le diable inspire ces images
Ou est-ce le désir qui m’envoie ses messages ?
Je brûle en dedans même je me consume
J’ai beau me flageller au sang sous mon costume
Le feu est si puissant quand j’essaie de l’éteindre
Rien ne m’empêche hélas de rêver de l’étreindre.
Que peut valoir l’amour s’il n’est nourri de chair
A s’en priver ainsi on le paye très cher
Croire que l’on peut n’être qu’esprit spirituel
C’est nier qu’on est né d’un amour lui charnel.
Se consacrer à Dieu pour mieux louer ses œuvres
Dans ce monde ici bas où l’amour est à l’œuvre
Belle contradiction d’un homme qui renonce
Tout en clamant l’amour que Dieu dit-il annonce.
Et mon coeur se dérobe là même d’y penser,
Au creux de son corsage, je voudrai m’égarer
Mais j’ai l’esprit trop sage pour même y songer.
De ses habits splendides je veux faire un brasier
Pour la voir dévêtue et mon corps s’embraser
Mais je me sens stupide tant je suis empêtré
Que veux-tu je ne puis, même la toucher oser.
Elle est posée là dessus la cheminée
D’où elle me sourit quand je viens y prier
C’est un si grand blasphème que de l’imaginer
Dans mes bras cette vierge qui sait me provoquer.
Il n’y a pas de femmes où je suis enfermé
C’est pourquoi je m’enflamme, si vous me comprenez
Je crois bien que le diable inspire ces images
Ou est-ce le désir qui m’envoie ses messages ?
Je brûle en dedans même je me consume
J’ai beau me flageller au sang sous mon costume
Le feu est si puissant quand j’essaie de l’éteindre
Rien ne m’empêche hélas de rêver de l’étreindre.
Que peut valoir l’amour s’il n’est nourri de chair
A s’en priver ainsi on le paye très cher
Croire que l’on peut n’être qu’esprit spirituel
C’est nier qu’on est né d’un amour lui charnel.
Se consacrer à Dieu pour mieux louer ses œuvres
Dans ce monde ici bas où l’amour est à l’œuvre
Belle contradiction d’un homme qui renonce
Tout en clamant l’amour que Dieu dit-il annonce.

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