Obsédantes.
Publié le 03 août 2025
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Tournent dans le silence les scènes sans arrêt
Des moments difficiles qu’on voudraient bien changer.
Se repasse le film tout chargé de regrets
Et les images restent, elles se sont incrustées.
On ne veut d’un présent qui n’aurait pas dû être
On regarde partout par bien d’autres fenêtres
Mais le réel revient qui ne peut disparaître
Qui ne veut rien connaître de tout autre peut-être.
Résonnent alors des si comme autant de scies
Insistantes idées qui harcèlent à l’envi
Obsédantes questions qui se posent sans cesse
Inutiles pensées qui pourtant nous agressent.
Quand pourra-t-on enfin tourner un peu la page
Et regarder devant, et franchir ce passage ?
Ce n’est qu’avec le temps que s’estompe l’image
Que l’on pourra comprendre quel était le message.
Pour l’heure c’est trop tôt elles tournent encore
Viennent virevolter, encombrer le décor
Puissent-elles tout comme des oiseaux migrateurs
S’en aller un beau jour pour aller voir ailleurs.
Des moments difficiles qu’on voudraient bien changer.
Se repasse le film tout chargé de regrets
Et les images restent, elles se sont incrustées.
On ne veut d’un présent qui n’aurait pas dû être
On regarde partout par bien d’autres fenêtres
Mais le réel revient qui ne peut disparaître
Qui ne veut rien connaître de tout autre peut-être.
Résonnent alors des si comme autant de scies
Insistantes idées qui harcèlent à l’envi
Obsédantes questions qui se posent sans cesse
Inutiles pensées qui pourtant nous agressent.
Quand pourra-t-on enfin tourner un peu la page
Et regarder devant, et franchir ce passage ?
Ce n’est qu’avec le temps que s’estompe l’image
Que l’on pourra comprendre quel était le message.
Pour l’heure c’est trop tôt elles tournent encore
Viennent virevolter, encombrer le décor
Puissent-elles tout comme des oiseaux migrateurs
S’en aller un beau jour pour aller voir ailleurs.

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