Nous battions la campagne.
Publié le 03 août 2025
2 minutes de lecture
6 lecture
(0)
J’étais un garçon gai courant dans la pinède
Souvent accompagné de quelques bons copains
Qu’on disait garnements car de vrais
Qui s’accrochaient aux arbres comme pommes de pins.
Nous battions la campagne en furetant partout
Cherchant de ces trésors souvent imaginaires
Que nous pensions enfouis quelque part sous la terre
Lors des guerres passées dont on nous taisait tout.
Nous explorions alors les trous et galeries
La ruine effondrée et le fond des vieux puits
Ces vestiges perdus au creux de nos collines
Cabanes de bergers entourées d’aubépines.
J’aurai dû les écrire ces folles histoires
Que nous échafaudions sur des bouts de ferraille
Qui devenaient pour nous des traces de batailles
Nous rêvions à cet or des butins de victoire.
Nous rentrions essoufflés de ces folles escapades
Nous étions satisfaits d’être entre camarades
D’avoir escaladé des arbres et des murailles
En y mettant du cœur sans qu’aucun ne défaille.
Nous retrouvions alors la chaleur du foyer
Redevenions garçons que les parents grondaient
De revenir ainsi sales et dépenaillés
Sans répondre vraiment quand on leur demandait,
Mais où étiez-vous donc, nous on s’est inquiétés
Va donc te nettoyer, enlève ces souliers
As-tu fait tes devoirs ? C’est l’heure de manger
Quand tu auras fait tout ça, tu iras te coucher.
Le soir dans notre lit nous rêvions à demain
À explorer des grottes, trouver d’autres chemins
À nous retrouver vite avec tous nos copains
Pour vivre ces aventures que vivent les gamins.
Souvent accompagné de quelques bons copains
Qu’on disait garnements car de vrais
Qui s’accrochaient aux arbres comme pommes de pins.
Nous battions la campagne en furetant partout
Cherchant de ces trésors souvent imaginaires
Que nous pensions enfouis quelque part sous la terre
Lors des guerres passées dont on nous taisait tout.
Nous explorions alors les trous et galeries
La ruine effondrée et le fond des vieux puits
Ces vestiges perdus au creux de nos collines
Cabanes de bergers entourées d’aubépines.
J’aurai dû les écrire ces folles histoires
Que nous échafaudions sur des bouts de ferraille
Qui devenaient pour nous des traces de batailles
Nous rêvions à cet or des butins de victoire.
Nous rentrions essoufflés de ces folles escapades
Nous étions satisfaits d’être entre camarades
D’avoir escaladé des arbres et des murailles
En y mettant du cœur sans qu’aucun ne défaille.
Nous retrouvions alors la chaleur du foyer
Redevenions garçons que les parents grondaient
De revenir ainsi sales et dépenaillés
Sans répondre vraiment quand on leur demandait,
Mais où étiez-vous donc, nous on s’est inquiétés
Va donc te nettoyer, enlève ces souliers
As-tu fait tes devoirs ? C’est l’heure de manger
Quand tu auras fait tout ça, tu iras te coucher.
Le soir dans notre lit nous rêvions à demain
À explorer des grottes, trouver d’autres chemins
À nous retrouver vite avec tous nos copains
Pour vivre ces aventures que vivent les gamins.

Connectez-vous
pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.