Nombrils.

Voilà c’est reparti, encore une impasse
J’entends des bruits de bottes, du côté du Dombass
La guerre plane encore comme sale menace 
Tandis qu’un peu partout la nature trépasse. 

Des guerres commerciales, des conflits de frontières 
Guerres de religions, courses à la possession 
Partout des diversions héritées du passé 
Partout de fausses causes à présent dépassées.

Car le seul ennemi qui toutes vies menace
Sont les déséquilibres du monde où l’on vit
Provoqués par les hommes qui l’ont partout en masse 
Fait basculer hélas en mode de survie.

Pour moi ce n’est l’islam, Taïwan ou bien l’Ukraine
Qui conduisent le monde là où l’homme l’entraîne 
C’est nos comportements et la démographie 
Qui coulent le bateau où nous menons nos vies.

Et nous pendant ce temps regardons nos nombrils
Et nous nous disputons pour un moment d’avril
Chacun n’a de projet que pour ses propres fesses
Je ne vois pas en quoi vers le but on progresse.