Ne réhabilitons surtout pas le martinet
Publié le 03 août 2025
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Jadis il y avait au mur dans les maisons
Un petit martinet dont usait à foison
Chaque fois qu’il fallait faire entendre raison
Aux désobéissants qu’ils soient filles ou garçons.
C’était un vrai fouet, employé à fesser
Tous ceux qui lors ensuite avaient à confesser
Leurs petites erreurs comme leurs mauvais coups
Sans pouvoir prendre hélas leurs jambes à leur cou.
Il avait des lanières qui laissaient sur la peau
De longues traces rouges qui cuisaient sans repos
Tous les enfants craignaient le feu du martinet
Et gardaient bien souvent leur tête bien baissée.
C’étaient alors l’usage des châtiments corporels
Qui n’avaient en ces temps rien d’exceptionnel
La pratique faisait des coups de ceinturons
Un mode très normal de toute éducation.
J’ai moi même connu la forme atténuée
Des petits coups de règle que le maître donnait
Sur les doigts de l’élève lorsqu’il s’était trompé
Quand ce n’est une oreille que parfois il tirait.
L’autorité alors s’exerçait bien ainsi
L’éducation était bien du dressage aussi
Écoutait-on mieux pour autant la leçon
Ou gardait-on la trace de ces humiliations ?
J’en connais qui ont gardé de ces temps nostalgie
Qui leur trouve un charme, une efficacité aussi
Ainsi se transmet depuis bien trop longtemps
La violence comme mode des parents aux enfants.
Depuis combien hélas de nos générations
Y a-t-on eu recours comme la solution
Plus rapide et commode que la persuasion
Donnée à nos enfants comme éducation.
Un petit martinet dont usait à foison
Chaque fois qu’il fallait faire entendre raison
Aux désobéissants qu’ils soient filles ou garçons.
C’était un vrai fouet, employé à fesser
Tous ceux qui lors ensuite avaient à confesser
Leurs petites erreurs comme leurs mauvais coups
Sans pouvoir prendre hélas leurs jambes à leur cou.
Il avait des lanières qui laissaient sur la peau
De longues traces rouges qui cuisaient sans repos
Tous les enfants craignaient le feu du martinet
Et gardaient bien souvent leur tête bien baissée.
C’étaient alors l’usage des châtiments corporels
Qui n’avaient en ces temps rien d’exceptionnel
La pratique faisait des coups de ceinturons
Un mode très normal de toute éducation.
J’ai moi même connu la forme atténuée
Des petits coups de règle que le maître donnait
Sur les doigts de l’élève lorsqu’il s’était trompé
Quand ce n’est une oreille que parfois il tirait.
L’autorité alors s’exerçait bien ainsi
L’éducation était bien du dressage aussi
Écoutait-on mieux pour autant la leçon
Ou gardait-on la trace de ces humiliations ?
J’en connais qui ont gardé de ces temps nostalgie
Qui leur trouve un charme, une efficacité aussi
Ainsi se transmet depuis bien trop longtemps
La violence comme mode des parents aux enfants.
Depuis combien hélas de nos générations
Y a-t-on eu recours comme la solution
Plus rapide et commode que la persuasion
Donnée à nos enfants comme éducation.

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