Ne pas vivre à moitié.

C’est ma main qui tâtonne, dans mon dos, sur le lit 
Pour chercher la chaleur que dégage ton corps 
Mon plus grand cauchemar serait que tu m’oublies
Que serais-je sans toi, que serais-je alors ?

L’amour devient ce pont qui à l’autre nous lie
Pour ne faire plus qu’un au point que l’on s’oublie 
Qu’on n’est plus que partie d’un tout, d’une entité 
Qu’on ne peut concevoir de vivre à moitié.

Je sais tu me l’as dit que je suis ton pilier 
Sur lequel tu t’appuies pour ne pas vaciller
Et toi tu es le phare par qui je suis guidé
Pour ne point me perdre ou pire fourvoyer.

Je ne te cherche plus depuis ce si beau jour
Où je t’ai rencontrée, où j’ai trouvé l’amour
Je me sens depuis lors enfin libre et complet
Depuis qu’on vit ensemble et que cela nous plaît.