Navoir aucune prise.
Publié le 03 août 2025
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Si j’accepte sans mal, toute idée de ma mort
Je ne sais comment être pour ce qui est des autres
Je ne sais quoi leur dire, à part que je les aime
J’ai du mal je l’avoue avec les chrysanthèmes.
N’avoir aucune prise, seulement assister
Savoir ce qu’ils subissent sans pouvoir partager
Car la mort est pudique et n’aime à se montrer
Laissant très lâchement jusqu’au bout espérer.
N’avoir que des photos de ceux qui sont partis
Des souvenirs aussi que le temps a jauni
Tous ceux qui sortent ainsi pour toujours de nos vies
Avec tous ces regrets de ce qu’on n’a pas dit.
Savoir qu’on va vieillir, en voir beaucoup partir
Sachant que notre tour bien sûr il va venir
Ne pouvoir que pleurer avec ceux que l’on aime
Ne pouvoir que fleurir les tombes de chrysanthèmes.
Par bonheur il y a tous les cris des enfants
Tous ces mots et ces gestes qui sont attendrissant
Ces espoirs qui se lèvent, comme poussée de sève
Cet hymne à la vie qui aussi nous soulève.
Si j’accepte sans mal toute idée de ma mort
Je ne suis pour les autres que rarement d’accord
Quand la vie se retire qu’ils en méritent encore
Quand on la leur arrache, dans le tourment des corps.
Je ne sais comment être pour ce qui est des autres
Je ne sais quoi leur dire, à part que je les aime
J’ai du mal je l’avoue avec les chrysanthèmes.
N’avoir aucune prise, seulement assister
Savoir ce qu’ils subissent sans pouvoir partager
Car la mort est pudique et n’aime à se montrer
Laissant très lâchement jusqu’au bout espérer.
N’avoir que des photos de ceux qui sont partis
Des souvenirs aussi que le temps a jauni
Tous ceux qui sortent ainsi pour toujours de nos vies
Avec tous ces regrets de ce qu’on n’a pas dit.
Savoir qu’on va vieillir, en voir beaucoup partir
Sachant que notre tour bien sûr il va venir
Ne pouvoir que pleurer avec ceux que l’on aime
Ne pouvoir que fleurir les tombes de chrysanthèmes.
Par bonheur il y a tous les cris des enfants
Tous ces mots et ces gestes qui sont attendrissant
Ces espoirs qui se lèvent, comme poussée de sève
Cet hymne à la vie qui aussi nous soulève.
Si j’accepte sans mal toute idée de ma mort
Je ne suis pour les autres que rarement d’accord
Quand la vie se retire qu’ils en méritent encore
Quand on la leur arrache, dans le tourment des corps.

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