Morsure.
Publié le 03 août 2025
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Quand soudain elle survient la neige de printemps
Comme si l’enfant naissant prenait des cheveux blancs
Que ses balbutiements se voyaient étouffés
Par un mouchoir tout blanc sur ses lèvres posé,
Ca donne malgré tout un spectacle charmant
Sous le soleil de l’aube lorsque tout étincelle.
Fin voile immaculé qui nature ensorcelle
Dans ce court laps de temps, du couchant au levant.
L’hiver mauvais perdant inflige un revers
Au timide nouveau qui l’inonde de vert
Dernière escarmouche dans ce combat perdu
Le printemps est bien là qui exige son dû.
Je contemple songeur ce familier décor
Moi dont l’hiver a pris dans ses serres le corps
Et dont tous les printemps gémissent en accord
Avec cet assaut qui au dehors les mord.
Comme si l’enfant naissant prenait des cheveux blancs
Que ses balbutiements se voyaient étouffés
Par un mouchoir tout blanc sur ses lèvres posé,
Ca donne malgré tout un spectacle charmant
Sous le soleil de l’aube lorsque tout étincelle.
Fin voile immaculé qui nature ensorcelle
Dans ce court laps de temps, du couchant au levant.
L’hiver mauvais perdant inflige un revers
Au timide nouveau qui l’inonde de vert
Dernière escarmouche dans ce combat perdu
Le printemps est bien là qui exige son dû.
Je contemple songeur ce familier décor
Moi dont l’hiver a pris dans ses serres le corps
Et dont tous les printemps gémissent en accord
Avec cet assaut qui au dehors les mord.

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