Montgolfières
Publié le 03 août 2025
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On le voyait toujours perdu dans ses pensées,
Chantonnant et marchant sans jamais se presser,
Peu attaché en fait aux problèmes des gens,
Se moquant, mais vraiment, de gagner de l’argent.
Certains, en le voyant, le disait inutile,
Puisqu’il ne faisait rien ou alors semblait-il.
Alors qu’eux s’affairaient, le nez dans le guidon
Car pour eux ne rien faire, ça n’est en rien, un don.
Pour surnom il avait celui de montgolfière
Car il semblait voler au dessus de la terre,
Bien loin de ces questions qui assaillent les vivants,
Il allait dans la vie, au hasard, dérivant.
Il ne laissait de lui, ainsi, rien transparaître,
Il n’avait le souci pour vivre de paraître.
Tout se passait, pour lui, tout au fond de sa tête
Pour poser sur la page, là, le fruit de sa quête.
Il traquait tous les mots, au vrai sa nourriture
Et vivait, grâce à eux, mille et une aventures.
Pour voyager, pour lui, n’avoir les pieds sur terre
Était donc l’attitude qui était nécessaire.
À sa mort on trouva, dans son humble garni,
Tant de milliers de pages, des centaines d’écrits
Qui témoignaient pour lui qu’il comprenait la vie,
Mais que vivre comme eux, il n’avait nulle envie.
Il n’avait laissé prise aux simples illusions
Qui enferment souvent les gens comme en prison.
Il voulait rester libre, goûter le temps si court
Que beaucoup trop gaspillent dans de trompeurs parcours.
Ses écrits sont restés quand il s’en est allé
Quand la plupart de nous serons tous oubliés.
Nous laissons tous des traces bien trop vite effacées,
Certains gardent une place au coeur de nos pensées.
Chantonnant et marchant sans jamais se presser,
Peu attaché en fait aux problèmes des gens,
Se moquant, mais vraiment, de gagner de l’argent.
Certains, en le voyant, le disait inutile,
Puisqu’il ne faisait rien ou alors semblait-il.
Alors qu’eux s’affairaient, le nez dans le guidon
Car pour eux ne rien faire, ça n’est en rien, un don.
Pour surnom il avait celui de montgolfière
Car il semblait voler au dessus de la terre,
Bien loin de ces questions qui assaillent les vivants,
Il allait dans la vie, au hasard, dérivant.
Il ne laissait de lui, ainsi, rien transparaître,
Il n’avait le souci pour vivre de paraître.
Tout se passait, pour lui, tout au fond de sa tête
Pour poser sur la page, là, le fruit de sa quête.
Il traquait tous les mots, au vrai sa nourriture
Et vivait, grâce à eux, mille et une aventures.
Pour voyager, pour lui, n’avoir les pieds sur terre
Était donc l’attitude qui était nécessaire.
À sa mort on trouva, dans son humble garni,
Tant de milliers de pages, des centaines d’écrits
Qui témoignaient pour lui qu’il comprenait la vie,
Mais que vivre comme eux, il n’avait nulle envie.
Il n’avait laissé prise aux simples illusions
Qui enferment souvent les gens comme en prison.
Il voulait rester libre, goûter le temps si court
Que beaucoup trop gaspillent dans de trompeurs parcours.
Ses écrits sont restés quand il s’en est allé
Quand la plupart de nous serons tous oubliés.
Nous laissons tous des traces bien trop vite effacées,
Certains gardent une place au coeur de nos pensées.

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