Mon chair Robespierre,

Publié le 03 août 2025 moins d'une minute de lecture 6 lecture
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A lire les confrères et néanmoins poètes 
Je crois bien deviner, ce qui est dans votre tête 
Plutôt ce qui y fut, vu votre destinée 
Et de cette diatribe, auriez pu vous passer.

Vous fûtes de ces gens, pour qui la Vérité 
Était une déesse à qui sacrifier
Comment avez-vous pu, à ce point oublier
Qu’ il en est une seule, et c’est la Liberté.

Vous étiez las ! de ceux qui aime pour leurs idées 
Plutôt que de mort lente, la préférer violente
Comment peut-on ainsi, perdre à ce point la tête 
Et noyer dans le sang, ce qui était une fête ?

Fêter l’abolition de tristes privilèges 
Plutôt que de ces vies, faire de sacrilèges 
Tout ça au nom du peuple, prétendu souverain
Quand pour la bourgeoisie, vous ne fûtes d’airain.

Vous vouliez citoyens qu’ils soient bien tous égaux 
Mais ne sombrâtes-vous, dans la guerre d’égo 
Entre Danton et vous, sans parler de St Just
Ce fut bien entre vous, une guerre des justes.

Je partage avec vous, un peu des belles pierres
Mêmes ensanglantées, posées malgré vos fièvres 
Mais ce n’est dans ma robe, que je me draperai
Pour dire Robespierre, l’histoire a tranché !
Pierre Jean Boutet - Logo
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