Mon almanach.

Publié le 03 août 2025 2 minutes de lecture 6 lecture
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Janvier tu marches en tête tel un grand général 
Tu offres les tempêtes de saison hivernale
Tu ouvres une marche du trop court escalier 
De l’année qu’on gravit palier après palier.

Février reste frileux mais frissonne déjà 
Dans l’espoir d’un printemps mais il est scélérat 
Il est tout en contraste par de belles journées
Mais capable parfois de neiges effrénées.

Mars se voudrait glorieux à l’image d’un dieu
Annonçant sur son char à grand bruit le printemps 
Mais il n’est qu’une esquisse prise entre deux feux
L’hiver s’agite encore et trop souvent il pleut.

D’avril on suit le fil, promesses de réveil 
Il bourgeonne enthousiaste sur des branches trop nues
Timides sont encore les sorties du soleil 
Les fleurs qui bien l’attendent n’en sont pas revenues.

Mai que voilà un mois qui éclate de joie 
Les oiseaux sont partout qui pépient leurs émois
Le printemps sans complexe se prête aux ébats 
Mais c’est aussi un mois très doux aux mises-bas.

Juin porte bien son nom de mois de transition 
S’il n’est déjà l’été il change la saison.
C’est le mois préféré des petits écoliers
Car il sent les vacances qui s’annoncent à plein nez.

Juillet l’été s’installe aux lueurs des lampions 
Quand on y fait la fête aux sons d’accordéon 
Quelques feux d’artifice et les jours se font longs
S’allègent les habits et les peaux sont brugnons.

Août alors s’avance de son pas très dolent
On ralentit la course et l’on prend du bon temps 
Les serviettes se pressent sur les plages bondées 
On goûte à l’ivresse des chaleurs de l’été.

Septembre bien souvent recèle des surprises 
Son humeur est plus gaie quand on croit qu’elle est grise.
Les gens n’y sont d’humeur car c’est las la reprise 
École ou boulot la direction est prise.

Octobre c’est l’automne en costume doré 
Une saison qui est par beaucoup adorée 
Quand le brame du cerf retentit dans les bois 
Lorsque les champignons y sont enfin les rois.

Novembre est bien triste tant il est arrosé 
Le froid s’y immisce, la nature s’endort
On hésite nombreux à mettre un nez dehors 
L’hiver se fait sentir jusqu’au profond des corps.

Enfin voilà décembre et son bien lourd cortège 
De jours à présent courts et de peu de lumière 
Les foules impatientes y espèrent la neige
Et célèbrent Noël avec ou sans prières.
Pierre Jean Boutet - Logo
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