Mille milliards de mots.

Mille milliards de mots ce n’est jamais assez
Pour dire et comprendre tout ce que l’homme est
Des mots simples ou savants, même de bon aloi
Rien de ce qu’on écrit ne dit bien je le crois

Tout ce que l’homme est, tout ce que l’homme hait
Tout ce que l’homme aime, quels sont tous ses problèmes 
Tout ce que l’homme veut, tout ce que l’homme fait
Tout ce que l’homme cherche, il y a trop de thèmes.

Mille milliards de livres ça ne fait pas le compte
Bien que depuis longtemps tant de choses on raconte
Des études savantes, des romans, des traités 
Il reste tant d’aspects encore à traiter.

Sur ce que l’homme est, sur ce que l’homme haitSur ce que l’homme aime, quels sont tous ses problèmes Sur ce que l’homme veut, tout ce que l’homme faitSur ce que l’homme cherche, il y a trop de thèmes.
Sur ce que l’homme est, sur ce que l’homme hait
Sur ce que l’homme aime, quels sont tous ses problèmes 
Sur ce que l’homme veut, tout ce que l’homme fait
Sur ce que l’homme cherche, il y a trop de thèmes.

Et autant de bibliothèques ce ne serait assez
Pour tout dire de l’homme, de ce qu’il a cassé 
Des rangées de bouquins, des milliers d’étagères 
Pour expliquer pourquoi il détruit ce qu’il gère.

Car ce que l’homme est, c’est avant tout qu’il hait
Car ce que l’homme aime, c’est créer des problèmes 
Car ce que l’homme veut, c’est ce qui se défait 
Car en fait ce qu’il cherche, c’est toujours sur ce thème.

Et puis quelques rayons si on les cherche bien
Pour dire aussi que l’homme peut être un homme bien
Des poèmes d’amour, des gestes de bonté 
Dès lors qu’il en exprime un peu la volonté 

Car ce qu’il sait qu’il est, c’est un être qui sait 
Que lui aussi il aime, c’est bien ça son problème 
Car ce bien sûr qu’il veut, c’est un amour parfait
Car en fait ce qu’il cherche, c’est aussi qu’on l’aime.