Mille et un jours.
Publié le 03 août 2025
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De quoi n’ai-je parlé se disait le poète
Que n’ai-je dit déjà, en se grattant la tête ?
Qu’il paraît loin ce temps, comme une grande fête,
Où les idées venaient sans tambour ni trompette.
Il comptait sur ses doigts et il faisait des listes
Pour tenter de trouver un thème en jachère
Il avait beau chercher, il n’y avait de mystère
Qu’il n’ait pas exploré, il se sentait bien triste.
J’ai las tout balayé de ce que je connais
Et même cheminé hors des sentiers battus
Que me reste-t-il donc, serais-je condamné
À demeurer muet ? Il était abattu.
Cependant tout sujet offre bien des facettes.
Les ai-je toutes vues, ai-je fait place nette ?
Il me faut tout revoir, mais avec d’autres yeux
Il me reste un espoir, avant de dire adieu.
Il en saisit sa plume, pris d’un souffle nouveau
Il dissipa ces brumes au fond de son cerveau
Il comprit que la mer, et le ciel, et l’amour
Exigeaient qu’on les chante pendant mille et un jours.
Que n’ai-je dit déjà, en se grattant la tête ?
Qu’il paraît loin ce temps, comme une grande fête,
Où les idées venaient sans tambour ni trompette.
Il comptait sur ses doigts et il faisait des listes
Pour tenter de trouver un thème en jachère
Il avait beau chercher, il n’y avait de mystère
Qu’il n’ait pas exploré, il se sentait bien triste.
J’ai las tout balayé de ce que je connais
Et même cheminé hors des sentiers battus
Que me reste-t-il donc, serais-je condamné
À demeurer muet ? Il était abattu.
Cependant tout sujet offre bien des facettes.
Les ai-je toutes vues, ai-je fait place nette ?
Il me faut tout revoir, mais avec d’autres yeux
Il me reste un espoir, avant de dire adieu.
Il en saisit sa plume, pris d’un souffle nouveau
Il dissipa ces brumes au fond de son cerveau
Il comprit que la mer, et le ciel, et l’amour
Exigeaient qu’on les chante pendant mille et un jours.

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