Mes vers.

Je n’écris pas d’abord pour charmer les donzelles
Bien que je sois flatté quand quelque demoiselle
Viens me dire monsieur vous m’avez enchantée
J’aime à lire vos vers, ils me font voyager.

Mes vers coulent de moi au gré des émotions 
Des pensées qui en moi font leur révolution. 
Je ne sais par avance s’ils seront gais ou tristes,
Ou chargés de colère, ou d’humour fantaisiste 

Pour moi la poésie c’est la beauté des mots
Elle est celle du diable ou bien des angelots.
Elle fait jaillir des larmes sur des sons de grelots
Ou des rires attendris à la vue de marmots.

Elle charrie l’angoisse, la terreur ou le doute, 
Autant que la tendresse ou l’amour qu’elle écoute.
Elle vibre aux accents de tempêtes effroyables
Aux musiques de bal, de chansons admirables

Autant que d’autres arts, elle parle du monde
Du meilleur qu’il produit comme aussi de l’immonde.
Elle parle des hommes, des arbres et des oiseaux 
Et de tout ce qui vit, qu’il soit laid ou soit beau.

Je n’écris pas non plus pour chasser le lecteur 
Je le ménage un peu, en lui parlant au cœur.
Tout ces vers, tous les jours, je veux les partager
À me lire sachez il n’y a pas de danger.