Même les gentils.

Publié le 03 août 2025 moins d'une minute de lecture 6 lecture
(0)
Je serais j’avoue triste pour les hommes méchants 
S’ils n’étaient si stupides si bêtes et si méchants 
S’en prenant aux plus faibles pour se croire plus grands
Et trouvant du plaisir à faire mal aux gens.

J’en viendrais ça m’attriste à me montrer violent
Pour empêcher ces hommes de nuire à tous vents 
Deviendrais-je alors moi même un méchant 
En me battant contre eux, en répandant leur sang ?

Car voilà un dilemme qui est bien de tous temps 
Comment donc s’opposer mais sans montrer les dents ?
Comment quand c’est la force qui exerce sa loi
Parvenir en douceur à imposer le droit ?

L’histoire est remplie de combats sans merci
Pour faire triompher l’esprit de liberté 
Hélas à déplorer des morts des deux côtés 
Et des atrocités c’est à croire aussi.

La question est bien là taraudant nos consciences
Aussi noble soit-elle, quelle fin justifie
D’user de ces moyens par ailleurs qu’on honnit 
Qui visent à supprimer quelqu’autres existences ?

Je l’avoue je suis triste pour les hommes méchants 
Qui expriment hélas nos plus mauvais penchants
Il nous en faut si peu pour sortir de nos gonds
Et même les gentils ont parfois mauvais fond.
Pierre Jean Boutet - Logo
Connectez-vous pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.

Commentaires (0)

Connectez-vous ou inscrivez-vous pour laisser un commentaire.

Soyez le premier à laisser un commentaire sur ce poème.