Maman Bé
Publié le 03 août 2025
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Maman de ma maman toi que l'on dit grand mère
Qui donc remercier d'avoir pu te connaître
Toi qui m'a tant aimé et tant accompagné
De tes petits enfants j'étais l'un des derniers.
Tu fus institutrice et tu l'es bien restée
T'attachant à transmettre aussi à témoigner
Par tes mots par tes gestes de générosité
Tu étais un exemple qui nous a tous marqués.
Ta maison enchanta nos très jeunes années
De la cave au grenier que de trésors y avait
Le jardin et son puit notre terrain de jeu
En ce temps là c'est vrai il nous en fallait peu.
Nous allions à la foire et aussi au marché
Les légumes et volailles y étaient réputées
Tu élevais des oies et je crois des lapins
Tes petits plats sentaient sauge et romarin.
Me souviens ces parties qui étaient endiablées
De ces petits chevaux qu'on devait avancer
De tous ces jeux de l'oie qui faisaient notre joie
Élever ces enfants tu t'en faisais bien loi.
Dans ce village en rond de ton occitanie
Baigné de ce patois que parlaient tes amies
Tu tenais l'étendard de la langue française
Sans jamais oublier tes racines modestes.
Je ne garde de toi que de bons souvenirs
Je n'en ai de mauvais si j'ai quelques soupirs
En pensant à l'enfant que tu as su chérir
Je n'ai moi à mon tour que l'amour à t'offrir.
Qui donc remercier d'avoir pu te connaître
Toi qui m'a tant aimé et tant accompagné
De tes petits enfants j'étais l'un des derniers.
Tu fus institutrice et tu l'es bien restée
T'attachant à transmettre aussi à témoigner
Par tes mots par tes gestes de générosité
Tu étais un exemple qui nous a tous marqués.
Ta maison enchanta nos très jeunes années
De la cave au grenier que de trésors y avait
Le jardin et son puit notre terrain de jeu
En ce temps là c'est vrai il nous en fallait peu.
Nous allions à la foire et aussi au marché
Les légumes et volailles y étaient réputées
Tu élevais des oies et je crois des lapins
Tes petits plats sentaient sauge et romarin.
Me souviens ces parties qui étaient endiablées
De ces petits chevaux qu'on devait avancer
De tous ces jeux de l'oie qui faisaient notre joie
Élever ces enfants tu t'en faisais bien loi.
Dans ce village en rond de ton occitanie
Baigné de ce patois que parlaient tes amies
Tu tenais l'étendard de la langue française
Sans jamais oublier tes racines modestes.
Je ne garde de toi que de bons souvenirs
Je n'en ai de mauvais si j'ai quelques soupirs
En pensant à l'enfant que tu as su chérir
Je n'ai moi à mon tour que l'amour à t'offrir.

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