Mais jen ai forte souvenance.

Publié le 03 août 2025 moins d'une minute de lecture 7 lecture
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Je n’avais alors que dix ans
Un âge qu’on dit d’innocence. 
La campagne était en ce temps 
Un terrain de jeu en Provence.

Un âge qu’on dit d’innocence
Mais je croisais ses yeux charmants.
Un terrain de jeu en Provence
Et il faisait beau tout le temps.

Mais je croisais ses yeux charmants 
Je rougissais en sa présence. 
Et il faisait beau tout le temps
Dois-j’en faire la confidence

Je rougissais en sa présence 
Plus rien ne fut comme avant. 
Dois-j’en faire la confidence
Dans les arbres j’allais grimpant.

Plus rien ne fut comme avant
Nous jouions en toute décence. 
Dans les arbres j’allais grimpant 
C’était le temps de l’insouciance.

Nous jouions en toute décence 
Nous étions certes des enfants.
C’était le temps de l’insouciance
C’était au siècle précédent.

Nous étions certes des enfants 
Mais j’en ai forte souvenance. 
C’était au siècle précédent 
Je n’avais alors que dix ans.
Pierre Jean Boutet - Logo
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