Main basse sur leau.

Publié le 03 août 2025 2 minutes de lecture 8 lecture
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La voilà menacée, la ressource vitale
Grâce à qui la vie, partout mène le bal.
Qui fait de la planète la belle boule bleue
Que l’on peut admirer même depuis les cieux.

Gravement en danger, à cause de ces hommes
Qui n’en mesure pas combien elle est sacrée.
À tort et à travers ils la gaspillent en somme
Comme si elle était, juste bonne à jeter.

Certes l’accès à l’eau est un vrai droit humain
Personne ne saurait en être alors privé. 
Que ce soit par le fait de pratiques erronées 
Ou parce que le marché y a posé sa main.

C’est une autre menace sans doute pour demain
D’en faire marchandise, d’en faire le commerce.
De cette perspective bien des pays se bercent 
Où la finance impie a déjà pris la main.

L’eau est bien avec l’air, un de ces biens publics
Qui ne saurait entrer dans des calculs sordides.
Je ne crois pas non plus, ce serait utopique
Qu’il faut en abuser, ce serait trop candide.

S’il faut en réguler l’usage nécessaire 
Ce ne peut être qu’au nom de l’intérêt commun.
En aucun cas je dis, pour créer la misère 
Au nom de l’intérêt, qu’y portent quelques uns.

Restons très vigilants, car l’eau devient plus rare
Ce qui est rare est cher, excite convoitises.
Nous devons désormais être bien plus avares
Des usages qu’on en fait, mais ce n’est marchandise.

C’est notre identité, dont nous sommes tous faits
C’est là notre substance, dont nous sommes baignés. 
Sauvons son existence en surveillant de près 
La mortelle finance qui veut s’en emparer.
Pierre Jean Boutet - Logo
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