Lune toujours.
Publié le 03 août 2025
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Opale dans la nuit, jolie monnaie du pape
Dans tout ce noir tu luis, veux-tu que l’on t’attrape ?
Petit ballon de nacre qui danse tout là-haut
Tu te joues du soleil, malgré ton air falot.
Tu tournes avec la terre, compagne solitaire
On dit que c’est ta mère, de toi disque de pierres.
On dit que tu gouvernes les saisons, les marées
Et du ventre des femmes, même les ménorrhées.
Tu entres dans les rêves des poètes élégiaques
Jusqu’à l’ami Pierrot que tu rends insomniaque
Mais une nuit sans toi est comme un jour sans pain
Tu flottes indifférente à nos pauvres destins.
Tu semblais de tous temps à l’abri de nos cibles
Tant tu nous paraissais vraiment inaccessible.
Un jour pourtant un homme a violé ton sol
Et à la partition, ôté sa clef de sol.
Ce geste un peu funeste t’a volé ta magie
Montrant un caillou froid où ne règne la vie.
Mais mon cœur rêve encore en regardant la lune
Comme aux vents de sable qui caressent la dune.
Dans tout ce noir tu luis, veux-tu que l’on t’attrape ?
Petit ballon de nacre qui danse tout là-haut
Tu te joues du soleil, malgré ton air falot.
Tu tournes avec la terre, compagne solitaire
On dit que c’est ta mère, de toi disque de pierres.
On dit que tu gouvernes les saisons, les marées
Et du ventre des femmes, même les ménorrhées.
Tu entres dans les rêves des poètes élégiaques
Jusqu’à l’ami Pierrot que tu rends insomniaque
Mais une nuit sans toi est comme un jour sans pain
Tu flottes indifférente à nos pauvres destins.
Tu semblais de tous temps à l’abri de nos cibles
Tant tu nous paraissais vraiment inaccessible.
Un jour pourtant un homme a violé ton sol
Et à la partition, ôté sa clef de sol.
Ce geste un peu funeste t’a volé ta magie
Montrant un caillou froid où ne règne la vie.
Mais mon cœur rêve encore en regardant la lune
Comme aux vents de sable qui caressent la dune.

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