Lucindiole.
Publié le 03 août 2025
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Par dessus les montagnes au couchant un brasier
Illuminait les cieux de couleurs embrasées
Tandis que des flammèches semblaient s’être égarées
En guirlandes brillantes sur la plaine étalées.
En pauvres chandeliers.
Dans le cœur des maisons chaque poêle chauffait
Leur ronflement ardent en paraissait gronder
L’hiver qui au dehors venait de tout givrer
Une nature morte qui en était figée
En croutes verglacées.
Du profond des forêts, là où hurlaient les loups
La peur qui diffusait, s’enfonçait comme un clou
Dans le cœur de chaque homme qui se tenait debout
Un fusil à la main ou bien sur ses genoux
En restant aux aguets.
Les chiens dans chaque ferme alors leur répondaient
Que bien que dans leurs chaînes, ils les attendaient
Crocs à crocs, griffes à griffes, pour les déchiqueter
S’ils venaient par erreur aux hommes s’attaquer
Par famine poussés.
Dans ce temps suspendu, imprégnés de terreur
Une voix s’élevait en un chant enchanteur
Venue de nulle part elle chassait cette peur
Pour mettre comme un baume apaisant sur les cœurs
Qui bien trop fort battaient.
Tout soudain le décor, l’atmosphère changeaient
Tout était à l’instant doucement allégé
Une paix se posait sur les monts et les plaines
Le couchant rougeoyait ce n’était plus qu’à peine
Le soleil saluait.
Les foyers diffusaient une douce chaleur
Près d’eux se blottissaient des familles en chœur
La neige au dehors répandait ses flocons
Enrobant toutes choses dans un joli cocon
Où l’on pourrait glisser.
La nuit laissait entendre tous ces cris d’animaux
Ceux qui sortent chasser en parfaits noctambules
Les hommes se préparaient à prendre du repos
Dans leurs chambres abritées comme dans une bulle,
Où ils pourraient rêver.
Les chiens n’aboyaient plus qu’aux renards de passage
Qui auraient bien voulu faire joyeux carnages
Au fond de poulaillers hélas inaccessibles
Gardés par ces cerbères de manière inflexible
Babines retroussées.
Une à une alors s’allumaient les lucioles
À ouïr la mélodie de la fée lucindiole
À y regarder bien on voyait l’auréole
Danser là dans les airs de la fille d’Eole
Et le rêve s’envolait.
Illuminait les cieux de couleurs embrasées
Tandis que des flammèches semblaient s’être égarées
En guirlandes brillantes sur la plaine étalées.
En pauvres chandeliers.
Dans le cœur des maisons chaque poêle chauffait
Leur ronflement ardent en paraissait gronder
L’hiver qui au dehors venait de tout givrer
Une nature morte qui en était figée
En croutes verglacées.
Du profond des forêts, là où hurlaient les loups
La peur qui diffusait, s’enfonçait comme un clou
Dans le cœur de chaque homme qui se tenait debout
Un fusil à la main ou bien sur ses genoux
En restant aux aguets.
Les chiens dans chaque ferme alors leur répondaient
Que bien que dans leurs chaînes, ils les attendaient
Crocs à crocs, griffes à griffes, pour les déchiqueter
S’ils venaient par erreur aux hommes s’attaquer
Par famine poussés.
Dans ce temps suspendu, imprégnés de terreur
Une voix s’élevait en un chant enchanteur
Venue de nulle part elle chassait cette peur
Pour mettre comme un baume apaisant sur les cœurs
Qui bien trop fort battaient.
Tout soudain le décor, l’atmosphère changeaient
Tout était à l’instant doucement allégé
Une paix se posait sur les monts et les plaines
Le couchant rougeoyait ce n’était plus qu’à peine
Le soleil saluait.
Les foyers diffusaient une douce chaleur
Près d’eux se blottissaient des familles en chœur
La neige au dehors répandait ses flocons
Enrobant toutes choses dans un joli cocon
Où l’on pourrait glisser.
La nuit laissait entendre tous ces cris d’animaux
Ceux qui sortent chasser en parfaits noctambules
Les hommes se préparaient à prendre du repos
Dans leurs chambres abritées comme dans une bulle,
Où ils pourraient rêver.
Les chiens n’aboyaient plus qu’aux renards de passage
Qui auraient bien voulu faire joyeux carnages
Au fond de poulaillers hélas inaccessibles
Gardés par ces cerbères de manière inflexible
Babines retroussées.
Une à une alors s’allumaient les lucioles
À ouïr la mélodie de la fée lucindiole
À y regarder bien on voyait l’auréole
Danser là dans les airs de la fille d’Eole
Et le rêve s’envolait.

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