Lois.
Publié le 03 août 2025
2 minutes de lecture
7 lecture
(0)
La langue est affamée du fourmilier en chasse
La salive dégueule du sanglier vorace
Les dents brillent au bord des mâchoires avides
Du tigre ou du rat, tous ceux au ventre vide.
La faim est animale, elle n’a d’autre loi
Que celle qu’avaler pour vivre un autre jour
La vie est faite ainsi, elle n’a d’autre foi
Que de ne point mourir au moins pour cette fois.
La gorge est trop sèche elle n’a plus de voix
La peau parcheminée, la bête est aux abois
Les vautours très bientôt s’abattront sur leur proie
Si elle ne trouve d’eau et qu’enfin elle y boit.
La soif est animale, elle ne connaît de loi
Que celle qui conduit à ce lieu où l’on boit
La vie est ainsi faite, elle n’obéit ma foi
Qu’à cette seule quête pour poursuivre sa voie.
Déjà elle titube, elle n’en peut plus je crois
La fatigue submerge tous ses membres à la fois
Les yeux ne s’ouvrent plus sous les paupières lourdes
Elle s’évanouit à l’instant déjà sourde.
Le sommeil est le lot de nos vies animales
Tous ceux qui n’y succombent n’ont point de vie normale.
La vie est ainsi faite qu’elle réclame un toit
Quelle que soit la niche, le troupeau quel qu’il soit.
L’homme s’est inventé mille et une lois
En oubliant celles là c’est à craindre parfois
Il ne marque de pause, il ne s’arrête pas
Pour sauver son abri, sa terre, c’est son choix.
La salive dégueule du sanglier vorace
Les dents brillent au bord des mâchoires avides
Du tigre ou du rat, tous ceux au ventre vide.
La faim est animale, elle n’a d’autre loi
Que celle qu’avaler pour vivre un autre jour
La vie est faite ainsi, elle n’a d’autre foi
Que de ne point mourir au moins pour cette fois.
La gorge est trop sèche elle n’a plus de voix
La peau parcheminée, la bête est aux abois
Les vautours très bientôt s’abattront sur leur proie
Si elle ne trouve d’eau et qu’enfin elle y boit.
La soif est animale, elle ne connaît de loi
Que celle qui conduit à ce lieu où l’on boit
La vie est ainsi faite, elle n’obéit ma foi
Qu’à cette seule quête pour poursuivre sa voie.
Déjà elle titube, elle n’en peut plus je crois
La fatigue submerge tous ses membres à la fois
Les yeux ne s’ouvrent plus sous les paupières lourdes
Elle s’évanouit à l’instant déjà sourde.
Le sommeil est le lot de nos vies animales
Tous ceux qui n’y succombent n’ont point de vie normale.
La vie est ainsi faite qu’elle réclame un toit
Quelle que soit la niche, le troupeau quel qu’il soit.
L’homme s’est inventé mille et une lois
En oubliant celles là c’est à craindre parfois
Il ne marque de pause, il ne s’arrête pas
Pour sauver son abri, sa terre, c’est son choix.

Connectez-vous
pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.