Les voix du destin.
Publié le 03 août 2025
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Tu ne peux pas freiner, même étant immobile
Même ton esprit vide de pensée ou projet.
Tu glisses dans le temps comme un fétu fragile
Toute réalité te condamne à rejet.
Tu n’as compris très tôt ce qui fait le tragique
De cette condition qu’est ta vie éphémère.
Tu gardes l’illusion comme pensée magique
D’un sens particulier à ce passage à terre.
Puis viendras ce moment où las tu te résignes
Où tu vois là sur toi multiplier les signes
Quand les croix du chemin te rappelle ton sort
Quand les voix du destin sonnent un peu plus fort.
Tu te dis qu’ai-je fait et qu’aurais-je dû faire
Dans ce temps où je suis, où j’ai vu la lumière ?
Tu te dis, à quoi bon se poser la question ?
Et pourtant elle est là imposant sa pression !
Bientôt tu ne seras qu’un souvenir chez ceux
Qui t’ont connu, aimé, chéri un petit peu
Une photo jaunie, une vieille anecdote
Une simple émotion quand entre eux ils t’évoquent.
Tu ne peux te résoudre à disparaître ainsi
À te voir à ton tour dissous dans le néant
Tu te demandes encore si tu dois dire merci
D’avoir eu un jour droit d’être l’un des vivants.
Même ton esprit vide de pensée ou projet.
Tu glisses dans le temps comme un fétu fragile
Toute réalité te condamne à rejet.
Tu n’as compris très tôt ce qui fait le tragique
De cette condition qu’est ta vie éphémère.
Tu gardes l’illusion comme pensée magique
D’un sens particulier à ce passage à terre.
Puis viendras ce moment où las tu te résignes
Où tu vois là sur toi multiplier les signes
Quand les croix du chemin te rappelle ton sort
Quand les voix du destin sonnent un peu plus fort.
Tu te dis qu’ai-je fait et qu’aurais-je dû faire
Dans ce temps où je suis, où j’ai vu la lumière ?
Tu te dis, à quoi bon se poser la question ?
Et pourtant elle est là imposant sa pression !
Bientôt tu ne seras qu’un souvenir chez ceux
Qui t’ont connu, aimé, chéri un petit peu
Une photo jaunie, une vieille anecdote
Une simple émotion quand entre eux ils t’évoquent.
Tu ne peux te résoudre à disparaître ainsi
À te voir à ton tour dissous dans le néant
Tu te demandes encore si tu dois dire merci
D’avoir eu un jour droit d’être l’un des vivants.

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