Les vains combats.
Publié le 03 août 2025
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Poète rabat-joie, tu es pisse-vinaigre
À nous tisser des vers avec des mots si aigres.
Ne peux-tu un moment nous donner du bonheur
En nous parlant de fleurs, en nous ouvrant ton cœur ?
Nous avons comme toi une vie éphémère
Nous faut-il de surcroît endurer ta colère ?
Le temps que nous vivons n’est pas celui du rêve
Enjôle-nous un peu, avant que tous l’on crève.
Laisse tes vains combats et jouis tant qu’il est temps
De la courbe d’un sein, du son d’une guitare.
Des raisons d’avoir peur il y en a déjà tant
Savoure donc la vie, avant qu’il soit trop tard.
Chante nous la beauté des fados de Lisbonne
Danse le fandango quand la musique est bonne.
Nous voulons que la joie dans tous tes vers résonne
Ne plus entendre enfin, ton esprit qui raisonne.
Poète lâche prise, viens sur les bords du Segre
Cheminer avec nous d’un pas vif et allègre
Respirer et sentir ces odeurs de campagne
Partager des moments avec nous en montagne.
Tu goûteras le monde au raz des pâquerettes
Sans que cette beauté te monte à la tête,
Simplement t’enivrer de bon air, en goguette
La vie t’apparaîtra alors comme une fête.
À nous tisser des vers avec des mots si aigres.
Ne peux-tu un moment nous donner du bonheur
En nous parlant de fleurs, en nous ouvrant ton cœur ?
Nous avons comme toi une vie éphémère
Nous faut-il de surcroît endurer ta colère ?
Le temps que nous vivons n’est pas celui du rêve
Enjôle-nous un peu, avant que tous l’on crève.
Laisse tes vains combats et jouis tant qu’il est temps
De la courbe d’un sein, du son d’une guitare.
Des raisons d’avoir peur il y en a déjà tant
Savoure donc la vie, avant qu’il soit trop tard.
Chante nous la beauté des fados de Lisbonne
Danse le fandango quand la musique est bonne.
Nous voulons que la joie dans tous tes vers résonne
Ne plus entendre enfin, ton esprit qui raisonne.
Poète lâche prise, viens sur les bords du Segre
Cheminer avec nous d’un pas vif et allègre
Respirer et sentir ces odeurs de campagne
Partager des moments avec nous en montagne.
Tu goûteras le monde au raz des pâquerettes
Sans que cette beauté te monte à la tête,
Simplement t’enivrer de bon air, en goguette
La vie t’apparaîtra alors comme une fête.

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