Les temps farouches.

Ils reviennent les temps qu’on appelle farouches
Ceux où le sommeil fuit les hommes sur leur couche,
Où les peurs les taraudent de ces jours incertains
De ces dangers qui planent et s’abattront demain.

Quand ceux là qui ont tout, ont crainte de tout perdre 
Leur confort et leurs biens et jusqu’à leur vie même,
Lorsque ceux qui n’ont rien doivent mettre en berne 
Leur espoir d’échapper à leur vie de carême.

Un signe qui ne trompe de cette dépression c’est moins de nouveaux nés, tant l'avenir est sombre.
Comment se projeter quand planent autour les ombres ?
Je vous laisse répondre à la simple question.

Que s’avèrent fragiles toutes nos constructions
colosses au pied d’argile que sont nos ambitions
Dont la superbe tremble, trompeuses fondations 
Quand toutes nos ressources sont en perdition.

Ils s’annoncent les temps qu’on appelle farouches 
Et il ne s’agit pas de simples escarmouches.
Ils nous crient de changer de façon radicale
Faute de quoi la fin sera pour tous fatale.