Les récits trompeurs.
Publié le 03 août 2025
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L’homme n’est certes pas une espèce seconde
Pour autant il n’est pas tout le centre du monde
Sa conduite me navre et même me consterne
Je ne vais cependant mettre bonheur en berne.
Je m’adonne parfois à des bains de nature
Pour m’échapper un peu et pour briser l’épure.
Je fais taire ma voix, j’oublie le sens du moi
J’imagine un instant que dans tout je me noie.
Je n’ai face aux montagnes, aux arbres, et au vent
Au ruisseau qui dévale, à l’oiseau qui pépie
À l’herbe qui s’étale là où j’ai fait mon lit
Pas vraiment d’importance, ils étaient là avant.
Ils peuvent tous sans moi poursuivre encore leur route
Alors que si je reste sur ça j’ai bien des doutes.
Eux s’adaptent au monde sans le vouloir changer
Quand nous à le faire, le mettons en danger.
À force de succès dans notre ancienne quête
Pour n’être tributaire d’aléas menaçants
Nous n’avons réussi qu’à alourdir la dette
Que nous avons inscrite toute en lettres de sang.
L’enfant est devenu le maître de sa mère
Dont il a fait l’esclave de ses pires chimères
Il s’est cru le plus fort, il s’est cru différent
Reniant ses racines, il est sorti du rang.
Je suis moi même un monstre qui dépend d’artifices
Entouré de béquilles qui m’aident à exister.
Si je devais un jour par force m’en passer
Je serai j’en suis sûr, vite mis au supplice.
Comment donc retrouver le sens de l’équilibre
Pour vivre en harmonie avec tout ce qui est ?
Comment pourra-t-on être plus dépendant mais libre
Si nos récits trompeurs, ne savons renier ?
Pour autant il n’est pas tout le centre du monde
Sa conduite me navre et même me consterne
Je ne vais cependant mettre bonheur en berne.
Je m’adonne parfois à des bains de nature
Pour m’échapper un peu et pour briser l’épure.
Je fais taire ma voix, j’oublie le sens du moi
J’imagine un instant que dans tout je me noie.
Je n’ai face aux montagnes, aux arbres, et au vent
Au ruisseau qui dévale, à l’oiseau qui pépie
À l’herbe qui s’étale là où j’ai fait mon lit
Pas vraiment d’importance, ils étaient là avant.
Ils peuvent tous sans moi poursuivre encore leur route
Alors que si je reste sur ça j’ai bien des doutes.
Eux s’adaptent au monde sans le vouloir changer
Quand nous à le faire, le mettons en danger.
À force de succès dans notre ancienne quête
Pour n’être tributaire d’aléas menaçants
Nous n’avons réussi qu’à alourdir la dette
Que nous avons inscrite toute en lettres de sang.
L’enfant est devenu le maître de sa mère
Dont il a fait l’esclave de ses pires chimères
Il s’est cru le plus fort, il s’est cru différent
Reniant ses racines, il est sorti du rang.
Je suis moi même un monstre qui dépend d’artifices
Entouré de béquilles qui m’aident à exister.
Si je devais un jour par force m’en passer
Je serai j’en suis sûr, vite mis au supplice.
Comment donc retrouver le sens de l’équilibre
Pour vivre en harmonie avec tout ce qui est ?
Comment pourra-t-on être plus dépendant mais libre
Si nos récits trompeurs, ne savons renier ?

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