Les printemps de la vie

Publié le 03 août 2025 moins d'une minute de lecture 6 lecture
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La lune regardait de là-haut nos ébats 
Ses rayons caressaient, tendres, notre grabat
Alors nous étions jeunes peu soucieux de confort
A cette époque seuls importaient nos transports.

Une énergie courrait dans nos veines alors
Elle était je le sais plus précieuse que l'or
Mais nous ne le savions, dans cette intensité 
De notre amour d'alors, il n'y avait de regrets.

La jeunesse n'est pas le trésor que l'on dit
Tous à la gaspiller, on s'efforce pardi
Chaque instant qui s'enfuit, est un bonheur perdu
Chaque chose nouvelle, un souvenir vécu.

La plage nous offrait ses dunes pour abri
En gage nous lui donnions nos corps un peu meurtris
Les bois leur mousse claire prêtait à nos envies
Nous explorions alors bien ces joies de la vie.

Et l'amour se nourrit pas à pas de ces cris
Et la chair se souvient de ces moments bénis 
Quand tout était facile, nos cœurs épanouis 
Quand plaisir inondait nos corps évanouis.

La lune tout là-haut tend son disque d'argent
Ses rayons caressent mes cheveux grisonnants
Je sens au fond de moi des réveils de printemps
Mais timides échos de ces emportements.
Pierre Jean Boutet - Logo
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