Les portes du monde.
Publié le 03 août 2025
2 minutes de lecture
5 lecture
(0)
J’aime autant les mots que leur beauté complice
Autant comme ils résonnent que tout ce qu’ils nous disent
Il est des mots éteints, d’autres feux d’artifice
Il est des mots clairons et d’autres à l’âme grise.
Ils ont tous les pouvoirs qu’un homme imagine
Ils savent sur la page nous conter tant de choses
Autant ce que l’on cache, que tout ce que l’on ose.
Les mots pourraient bien être d’une essence divine.
Jamais quoi qu’il espère n’aura assez de mots
Pour dire tout ce que peuvent dire les mots
Le poète n’est là que pour des tentatives
Que de trouver la voie qui mène à d’autres rives.
Qui n’a cette illusion de se servir des mots
D’en faire des sujets juste à son service ?
Celle dans ses essais pour parler le marmot.
Mais qui donc est le maître dans ce simple exercice ?
Quand les pensées se forment en usant de ces mots
Qui peut dire qu’il pense s’ils ne sont là, dispos ?
C’est en dehors du peintre qu’existe le tableau
Et la page n’existe que porteuse de mots.
Voilà que je m’égare ce n’est là mon propos
Parfois oui je divague par simple amour des mots
Sachez que je leur voue une amitié profonde
Pour m’avoir tant ouvert les portes de ce monde.
Autant comme ils résonnent que tout ce qu’ils nous disent
Il est des mots éteints, d’autres feux d’artifice
Il est des mots clairons et d’autres à l’âme grise.
Ils ont tous les pouvoirs qu’un homme imagine
Ils savent sur la page nous conter tant de choses
Autant ce que l’on cache, que tout ce que l’on ose.
Les mots pourraient bien être d’une essence divine.
Jamais quoi qu’il espère n’aura assez de mots
Pour dire tout ce que peuvent dire les mots
Le poète n’est là que pour des tentatives
Que de trouver la voie qui mène à d’autres rives.
Qui n’a cette illusion de se servir des mots
D’en faire des sujets juste à son service ?
Celle dans ses essais pour parler le marmot.
Mais qui donc est le maître dans ce simple exercice ?
Quand les pensées se forment en usant de ces mots
Qui peut dire qu’il pense s’ils ne sont là, dispos ?
C’est en dehors du peintre qu’existe le tableau
Et la page n’existe que porteuse de mots.
Voilà que je m’égare ce n’est là mon propos
Parfois oui je divague par simple amour des mots
Sachez que je leur voue une amitié profonde
Pour m’avoir tant ouvert les portes de ce monde.

Connectez-vous
pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.