Les nuits adolescentes,

Je t’ai rêvée dans mes nuits adolescentes
Tu n’avais pas alors de chair la consistance
Je souffrais fort de ne pas sentir ta présence 
Tu n’étais en ce temps qu’idées évanescentes.

Quand plus tard et par hasard je t’ai reconnue
J’ai éprouvé des émotions étourdissantes 
A contempler muet, cette belle ingénue.

Je n’eu dès lors sachez bien qu’une idée en tête 
C’est bien sûr de faire sans tarder ta conquête 

Et dans mon lit ouvert, pouvoir t’admirer nue.