Les mille bruits
Publié le 03 août 2025
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Le toc toc du pivert qui s'interrompt parfois
Le glouglou d'une source qui coule dans le bois
Le murmure du vent au travers du feuillage
Le chant des grenouilles qui fait tant de tapage,
Mille bruits, mille vies, il y a dans la nature
Ils en sont les témoins lorsqu'ils la saturent
De toute l'énergie qui en fait la beauté
Une nature vierge est nature habitée.
J'avance pas à pas autour de moi silence
J'ai beau tendre l'oreille aucun son ne s'élance
À part le craquement du vieux bois sous mes pieds
Je n'entends aucun bruit et j'ai beau épier,
Je ne vois d'animaux à part quelques insectes
Bois et près désertés à part quelques chevaux
Quelques vaches qui paissent accompagnées de veaux
Pas de faune sauvage son absence est suspecte.
Où sont les papillons, mulots et sauterelles
Où sont donc les coucous, pinsons et bartavelles
Que sont donc devenus biches et sangliers
Qui hier encore dans la forêt grouillaient ?
Je me sens un intrus dans un milieu sans bruit
Portant sur mes épaules comme un profond malaise
De savoir ce que l'homme a fait, comme il a nuit
Je me sens si coupable et vraiment pas à l'aise.
Mais je me sens chez moi dans un milieu qui vit
Ah que j'aime à entendre tous les différents bruits
Qui sont cette respiration d'une terre épanouie
J'avance en silence dans ce beau paradis.
Le glouglou d'une source qui coule dans le bois
Le murmure du vent au travers du feuillage
Le chant des grenouilles qui fait tant de tapage,
Mille bruits, mille vies, il y a dans la nature
Ils en sont les témoins lorsqu'ils la saturent
De toute l'énergie qui en fait la beauté
Une nature vierge est nature habitée.
J'avance pas à pas autour de moi silence
J'ai beau tendre l'oreille aucun son ne s'élance
À part le craquement du vieux bois sous mes pieds
Je n'entends aucun bruit et j'ai beau épier,
Je ne vois d'animaux à part quelques insectes
Bois et près désertés à part quelques chevaux
Quelques vaches qui paissent accompagnées de veaux
Pas de faune sauvage son absence est suspecte.
Où sont les papillons, mulots et sauterelles
Où sont donc les coucous, pinsons et bartavelles
Que sont donc devenus biches et sangliers
Qui hier encore dans la forêt grouillaient ?
Je me sens un intrus dans un milieu sans bruit
Portant sur mes épaules comme un profond malaise
De savoir ce que l'homme a fait, comme il a nuit
Je me sens si coupable et vraiment pas à l'aise.
Mais je me sens chez moi dans un milieu qui vit
Ah que j'aime à entendre tous les différents bruits
Qui sont cette respiration d'une terre épanouie
J'avance en silence dans ce beau paradis.

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