Les hordes barbares
Publié le 03 août 2025
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Quand les fleurs du vertige viendront aux balcons bleus
Quand au bout de leurs tiges fleuriront tous les dieux
Quand des dos callipyges cambreront leurs reins creux
Quand de sombres hommes liges leur ouvriront les cieux
Je serai enivré de ces lieux mystérieux
Où naissent tous les rêves terribles ou malicieux
Ou pris comme insecte, dans des draperies mauves
De sueurs et de stupre, et de rêves trop torves.
Quand des houles d’écume font des ourlets aux franges
Des écharpes de brume aux contorsions étranges
Quand des bouches y fument comme des ailes d’ange
Lorsque la nuit allume des lumières oranges
Je vivrai dans des songes aux couleurs de safran
Où résident mensonges, et aveux, et serments
Noyé comme un flocon dans des reflets d’argent
Des espoirs, de l’amour et des projets changeants.
Quand mille feux follets dansent comme lucioles
Qu’on les voit s’envoler comme fées qui convolent
Sur les cous dévoilés des cygnes en plein vol
Sont tous les vœux volés sur les bancs des écoles
Je flotterai encore dans la soupe épicée
Où se mêlent chagrins et bonheurs du passé
Plongé comme une amarre sur des fonds trop troublés
Par les hordes barbares des envies contrariées.
Quand au bout de leurs tiges fleuriront tous les dieux
Quand des dos callipyges cambreront leurs reins creux
Quand de sombres hommes liges leur ouvriront les cieux
Je serai enivré de ces lieux mystérieux
Où naissent tous les rêves terribles ou malicieux
Ou pris comme insecte, dans des draperies mauves
De sueurs et de stupre, et de rêves trop torves.
Quand des houles d’écume font des ourlets aux franges
Des écharpes de brume aux contorsions étranges
Quand des bouches y fument comme des ailes d’ange
Lorsque la nuit allume des lumières oranges
Je vivrai dans des songes aux couleurs de safran
Où résident mensonges, et aveux, et serments
Noyé comme un flocon dans des reflets d’argent
Des espoirs, de l’amour et des projets changeants.
Quand mille feux follets dansent comme lucioles
Qu’on les voit s’envoler comme fées qui convolent
Sur les cous dévoilés des cygnes en plein vol
Sont tous les vœux volés sur les bancs des écoles
Je flotterai encore dans la soupe épicée
Où se mêlent chagrins et bonheurs du passé
Plongé comme une amarre sur des fonds trop troublés
Par les hordes barbares des envies contrariées.

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