Les hommes sont partout habitant la planète.
Publié le 03 août 2025
moins d'une minute de lecture
6 lecture
(0)
Des hommes des montagnes parmi neige et rochers
À l’âme chevillée aux pentes et aux sommets
Qui regardent en bas les profondes vallées
Qui répugnent y devoir trop souvent dévaler.
Des hommes sur les côtes de grandes eaux baignées
Qui rêvent ou bien craignent d’y aller naviguer
Qui aiment fort les crabes et les algues iodées
Dont l’âme est à la voile par les vents balayée.
Des hommes des forêts, nus et en liberté
Qui vivent en harmonie car aux arbres liés
Des hommes de sagesse aux relations complices
Avec une nature exempte de leurs caprices.
Des hommes des plaines, souvent cultivateurs
Dont les troupeaux s’égayent au gré de leurs meneurs
Qui pensent à engranger pour le prochain hiver
Qui songent au marché et craignent les revers.
Des hommes des cités sans cesse affairés
Qui vivent dans des boîtes au propre, au figuré
Dont le moindre des gestes se trouve assisté
Par d’étranges objets où leur nez est rivé.
Tous ces hommes habitent sur la même planète
Mais ont-ils vraiment tous les mêmes choses en tête ?
Ils vivent au diapason d’abord de leur milieu
De savoir partager ils restent à mille lieux.
À l’âme chevillée aux pentes et aux sommets
Qui regardent en bas les profondes vallées
Qui répugnent y devoir trop souvent dévaler.
Des hommes sur les côtes de grandes eaux baignées
Qui rêvent ou bien craignent d’y aller naviguer
Qui aiment fort les crabes et les algues iodées
Dont l’âme est à la voile par les vents balayée.
Des hommes des forêts, nus et en liberté
Qui vivent en harmonie car aux arbres liés
Des hommes de sagesse aux relations complices
Avec une nature exempte de leurs caprices.
Des hommes des plaines, souvent cultivateurs
Dont les troupeaux s’égayent au gré de leurs meneurs
Qui pensent à engranger pour le prochain hiver
Qui songent au marché et craignent les revers.
Des hommes des cités sans cesse affairés
Qui vivent dans des boîtes au propre, au figuré
Dont le moindre des gestes se trouve assisté
Par d’étranges objets où leur nez est rivé.
Tous ces hommes habitent sur la même planète
Mais ont-ils vraiment tous les mêmes choses en tête ?
Ils vivent au diapason d’abord de leur milieu
De savoir partager ils restent à mille lieux.

Connectez-vous
pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.