Les grands mystères
Publié le 11 novembre 2025
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Le ciel nous apparaît comme un grand mystère
Pour ce bleu si profond, pour la couleur de l’air
Pour ces milliards d’étoiles, pour qui est ce décor ?
Pour l’esprit affamé comme un chercheur d’or.
Avons-nous inventé la beauté de ce monde ?
Ce qui semble plus sûr, avoir créé l’immonde !
Pourquoi est aussi court notre si bref passage ?
Cela semble heureux tant nous ne sommes sages.
La vie nous semble étrange alors qu’elle est partout
Partout sur cette terre mais pas dans le grand tout
De raison d’exister, il n’y en aurait guère
Est -ce là une excuse pour nous faire la guerre ?
Depuis que nous savons que nous sommes bien seuls
Si petits, dérisoires, quel que soient nos linceuls
Depuis que nous savons que toute notre histoire
N’a duré qu’un clin d’œil, nous sommes au désespoir.
Avons-nous inventé la beauté de ce monde ?
Ce qui semble plus sûr, avoir créé l’immonde !
Pourquoi est aussi court notre si bref passage ?
Cela semble heureux tant nous ne sommes sages.
Mais quand je vois la fleur aimée du papillon
Je n’ai plus dans mon cœur aucune autre question.
Qu’importe si je meurs, et si tout continue
Pourvu que bien des hommes en demeurent émus.
Pour ce bleu si profond, pour la couleur de l’air
Pour ces milliards d’étoiles, pour qui est ce décor ?
Pour l’esprit affamé comme un chercheur d’or.
Avons-nous inventé la beauté de ce monde ?
Ce qui semble plus sûr, avoir créé l’immonde !
Pourquoi est aussi court notre si bref passage ?
Cela semble heureux tant nous ne sommes sages.
La vie nous semble étrange alors qu’elle est partout
Partout sur cette terre mais pas dans le grand tout
De raison d’exister, il n’y en aurait guère
Est -ce là une excuse pour nous faire la guerre ?
Depuis que nous savons que nous sommes bien seuls
Si petits, dérisoires, quel que soient nos linceuls
Depuis que nous savons que toute notre histoire
N’a duré qu’un clin d’œil, nous sommes au désespoir.
Avons-nous inventé la beauté de ce monde ?
Ce qui semble plus sûr, avoir créé l’immonde !
Pourquoi est aussi court notre si bref passage ?
Cela semble heureux tant nous ne sommes sages.
Mais quand je vois la fleur aimée du papillon
Je n’ai plus dans mon cœur aucune autre question.
Qu’importe si je meurs, et si tout continue
Pourvu que bien des hommes en demeurent émus.
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