Les Fourches Caudines.
Publié le 03 août 2025
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Combien d’hommes sur terre qui se sont égarés
En croyant bien de suivre de fausses vérités ?
Combien d’esprits inquiets mais fort peu cultivés
Ont cru à des sirènes qui les ont fourvoyés ?
Voir midi à sa porte, ignorant d’autres voies
Ne connaître de l’ordre que celui que l’on voit
N’avoir d’autres devoirs que protéger les siens
Croire l’autre ennemi, ou pire qu’il n’est rien.
Évoluer sur une toile tissée de rares liens
N’avoir dedans sa voile, que le vent d’un terrien
Ne savoir que la toile est immense et c’est bien
Que toutes les étoiles, en fait, se valent bien.
L’univers est immense et l’esprit est étroit
Qui ne cherche à voir bien plus loin que ses doigts
Il n’y a de limites à ce que la pensée
Puisse entendre les choses, toutes les embrasser.
Combien d’hommes sur terre qui ne peuvent grandir
Empêchés par trop d’autres, qui savent les tenir
Sous les Fourches Caudines de leur obscurantisme
Si contraire hélas à un vrai humanisme !
En croyant bien de suivre de fausses vérités ?
Combien d’esprits inquiets mais fort peu cultivés
Ont cru à des sirènes qui les ont fourvoyés ?
Voir midi à sa porte, ignorant d’autres voies
Ne connaître de l’ordre que celui que l’on voit
N’avoir d’autres devoirs que protéger les siens
Croire l’autre ennemi, ou pire qu’il n’est rien.
Évoluer sur une toile tissée de rares liens
N’avoir dedans sa voile, que le vent d’un terrien
Ne savoir que la toile est immense et c’est bien
Que toutes les étoiles, en fait, se valent bien.
L’univers est immense et l’esprit est étroit
Qui ne cherche à voir bien plus loin que ses doigts
Il n’y a de limites à ce que la pensée
Puisse entendre les choses, toutes les embrasser.
Combien d’hommes sur terre qui ne peuvent grandir
Empêchés par trop d’autres, qui savent les tenir
Sous les Fourches Caudines de leur obscurantisme
Si contraire hélas à un vrai humanisme !

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