Les farces du temps.
Publié le 03 août 2025
moins d'une minute de lecture
6 lecture
(0)
Le poète aime à suivre la course des saisons
Horloge rassurante qui répète les cycles
Lui suffit chaque fois de chausser ses bésicles
Pour voir le temps qui passe par dessus sa maison.
Que ce temps est trompeur, qui dit que rien ne change,
Comme si le monde ne quittait pas ses langes,
Lors que comme une souris, il grignote ses pages.
Que ce temps est farceur à aligner ses tours
Alors que si sournois, sans s’arrêter, il court
Mais qui en serait dupe, à ne voir que son âge !
Automne, hiver, été et toi aussi printemps
De vos ricanements comme de vos sourires
Je pourrais en pleurer mais je préfère en rire
Nous sommes les jouets de ces farces du temps.
Horloge rassurante qui répète les cycles
Lui suffit chaque fois de chausser ses bésicles
Pour voir le temps qui passe par dessus sa maison.
Que ce temps est trompeur, qui dit que rien ne change,
Comme si le monde ne quittait pas ses langes,
Lors que comme une souris, il grignote ses pages.
Que ce temps est farceur à aligner ses tours
Alors que si sournois, sans s’arrêter, il court
Mais qui en serait dupe, à ne voir que son âge !
Automne, hiver, été et toi aussi printemps
De vos ricanements comme de vos sourires
Je pourrais en pleurer mais je préfère en rire
Nous sommes les jouets de ces farces du temps.
Connectez-vous
pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.