Les épées de Damoclès.
Publié le 03 août 2025
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On a beaucoup moqué des images anciennes
Comme si elles n’étaient que des reflets grossiers
Des ces peurs que jadis les hommes nourrissaient
Lorsqu’ils craignaient toujours que le malheur advienne.
Je pense à l’une d’elles particulièrement
L’épée de Damoclès qui planent sur nos têtes
Tout prête à les trancher d’un coup, et nettement
Sans qu’on l’ai vu venir, en surprise complète.
Combien en avons-nous armées de ces épées,
Au cours de décennies de grande démesure.
À croître sans limites sans soin pour la nature
La liste en remplirait un volume épais !
Tous les grands équilibres qui gouvernent la terre
Le climat, les courants au fond des océans
L’habitat ordinaire de milliards de vivants
Le rôle des calottes, et jusqu’à l’atmosphère
L’homme y a touché au point de les corrompre
De les voir très bientôt qui s’effondrent et se rompe.
Tous les milieux de vie l’homme les empoisonne
Au point que très bientôt nulle vie n’y foisonne.
Les fils qui les retiennent se sont fort amincis
Bientôt elles s’abattront sans accorder merci
Nous ne pouvons refaire ce que l’on a détruit
De nos actes la fin sera hélas le fruit.
Comme si elles n’étaient que des reflets grossiers
Des ces peurs que jadis les hommes nourrissaient
Lorsqu’ils craignaient toujours que le malheur advienne.
Je pense à l’une d’elles particulièrement
L’épée de Damoclès qui planent sur nos têtes
Tout prête à les trancher d’un coup, et nettement
Sans qu’on l’ai vu venir, en surprise complète.
Combien en avons-nous armées de ces épées,
Au cours de décennies de grande démesure.
À croître sans limites sans soin pour la nature
La liste en remplirait un volume épais !
Tous les grands équilibres qui gouvernent la terre
Le climat, les courants au fond des océans
L’habitat ordinaire de milliards de vivants
Le rôle des calottes, et jusqu’à l’atmosphère
L’homme y a touché au point de les corrompre
De les voir très bientôt qui s’effondrent et se rompe.
Tous les milieux de vie l’homme les empoisonne
Au point que très bientôt nulle vie n’y foisonne.
Les fils qui les retiennent se sont fort amincis
Bientôt elles s’abattront sans accorder merci
Nous ne pouvons refaire ce que l’on a détruit
De nos actes la fin sera hélas le fruit.

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