Les dernières années.
Publié le 03 août 2025
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Je goûte de ce monde les dernières années
Je vis chaque seconde comme un cadeau précieux
Je pleure désormais sur chaque nouveau-né
Tandis que je le vois nous faire ses adieux.
J’ai tiré après moi l’échelle de l’espoir
Je sais que contre eux mêmes ils n’auront de victoire.
Les hommes sont ainsi qu’ils n’ont de but en tête
Que celui de partir contre d’autres en conquête.
Jamais je n’aurai cru en mes jeunes années
Que tout finisse ainsi comme un pied de nez.
Il n’était lors question que de futur doré
Grâce à la magie qu’on appelait progrès.
Mais dans ce même temps où tout était possible
Grâce à l’énergie abondante, accessible
On empoisonnait tout sans trop s’en inquiéter
Quand trois milliards d’humains seulement on était.
Me disait ma grand mère tu as mangé ton pain blanc
Que te restera-t-il à becqueter maintenant ?
Mais c’était la sagesse de nos aînés d’antan
Qui savaient tous le prix à payer du bon temps.
Puisque je n’y puis rien, je choisis donc de vivre
Tant que sera offerte une vie d’homme libre.
Quand tout se gâtera au point que d’effacer
Le meilleur qu’il me reste, vite m’effacerai.
Je vis chaque seconde comme un cadeau précieux
Je pleure désormais sur chaque nouveau-né
Tandis que je le vois nous faire ses adieux.
J’ai tiré après moi l’échelle de l’espoir
Je sais que contre eux mêmes ils n’auront de victoire.
Les hommes sont ainsi qu’ils n’ont de but en tête
Que celui de partir contre d’autres en conquête.
Jamais je n’aurai cru en mes jeunes années
Que tout finisse ainsi comme un pied de nez.
Il n’était lors question que de futur doré
Grâce à la magie qu’on appelait progrès.
Mais dans ce même temps où tout était possible
Grâce à l’énergie abondante, accessible
On empoisonnait tout sans trop s’en inquiéter
Quand trois milliards d’humains seulement on était.
Me disait ma grand mère tu as mangé ton pain blanc
Que te restera-t-il à becqueter maintenant ?
Mais c’était la sagesse de nos aînés d’antan
Qui savaient tous le prix à payer du bon temps.
Puisque je n’y puis rien, je choisis donc de vivre
Tant que sera offerte une vie d’homme libre.
Quand tout se gâtera au point que d’effacer
Le meilleur qu’il me reste, vite m’effacerai.

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