Les choses de la vie.

L’encre pleure en mots sur une page vierge
Les cils brillent un peu à la lueur des cierges 
Les lèvres sont pincées, empreintes de tristesse
La parole répand de bien vaines promesses. 

Quand chacun tour à tour exprime par sa voix 
Les choses de la vie qui ont fait ses émois 
Les émotions s’accrochent comme à une poutre 
De celle que l’on trouve ailleurs au coeur des yourtes.

Un brin d’herbe suffit à dire le printemps 
Aussi un chant d’oiseau à dire le beau temps. 
Tout comme un baiser posé tout doucement 
Peut dire tout l’amour que l’on a en dedans.

Lui qui fut un enfant insouciant et joyeux 
Ensuite un étudiant sérieux et très studieux 
Devint un homme triste devant ce sort odieux 
Qui fit qu’il ne trouva de grâce à ses yeux.

Chaque soir il s’assied sous la voûte étoilé
Pour y chercher la paix et bien y méditer. 
Un jour il s’endormit pour ne se réveiller 
A-t-il trouvé motif à s’y émerveiller ?

Quand son cri fut poussé à l’aube de sa vie
L’enfant sans s’en douter dans le monde a surgi.
Lorsqu’à son dernier souffle la mort l’aura surpris
Lui seul pourrait nous dire si elle valut ce prix.