Les belles déchirures.
Publié le 03 août 2025
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Mes vers sont bien trop sages et ma prose trop lisse
Faut-il donc comme d’autres que plus d’odeurs s’y glissent ?
Qu’y vivent la misère, le doute, le désespoir
Qu’ils confient à l’alcool, aux remugles, aux brouillards ?
On sent la pâte humaine vibrer franco de port
Au comptoir des cafés ou aux tables des ports
De belles déchirures comme autant de ratures
Se voient en devanture de ces tristes aventures.
Ce sont des cris de peine plus que des chants d’amour
Y palpitent les veines d’étranges troubadours
La rage n’est pas loin et quand s’abat l’orage
L’impuissance est muette si la plume n’est sage.
La vie a tatoué sur leur peau ses chants blêmes
Pourtant encore ils croient aux mots comme je t’aime
Qu’ils disent à leur façon sur les pages qu’ils griffent
Leur belle frénésie elle n’est pas apocryphe.
Faut-il donc comme d’autres que plus d’odeurs s’y glissent ?
Qu’y vivent la misère, le doute, le désespoir
Qu’ils confient à l’alcool, aux remugles, aux brouillards ?
On sent la pâte humaine vibrer franco de port
Au comptoir des cafés ou aux tables des ports
De belles déchirures comme autant de ratures
Se voient en devanture de ces tristes aventures.
Ce sont des cris de peine plus que des chants d’amour
Y palpitent les veines d’étranges troubadours
La rage n’est pas loin et quand s’abat l’orage
L’impuissance est muette si la plume n’est sage.
La vie a tatoué sur leur peau ses chants blêmes
Pourtant encore ils croient aux mots comme je t’aime
Qu’ils disent à leur façon sur les pages qu’ils griffent
Leur belle frénésie elle n’est pas apocryphe.

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