Les âmes perdues.
Publié le 03 août 2025
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Un jour je vous promets que je ferai silence
Que je n’écrirai plus sur ces cris que je lance
Un jour je me tairai, je serai épuisé
Autant que cette terre que nous avons blessée.
Mais avant qu’il advienne, je veux croire encore
Jusqu’au dernier moment qu’il y aura un ressort
Que notre humanité prendra à temps conscience
Que si elle ne fait rien, ce sera le silence.
Qu’il n’y aura plus de bouche, pour dire des je t’aime
Plus de plume non plus pour ces mots que je sème
Plus jamais de bonjours, après cet au revoir
Plus jamais des enfants, pour entendre l’histoire.
Plus de rires hélas, et pas plus de chansons
Plus de romans d’amour qui donnent le frisson
Plus de mots pour rien dire, plus de conversations
Plus personne pour vivre encore ses passions.
Y aura-t-il encore des oiseaux sur les branches
Des arbres toujours verts, des ruisseaux qui s’épanchent ?
Des poissons dans la mer, et des fleurs dans les prés ?
Hélas plus de poètes pour les chanter après.
Après que se soient tus tous les cris des mourants
De ces âmes perdues, de ces êtres errants
Après qu’aient disparu de la terre les hommes
Ou qu’il n’en reste plus que de pauvres fantômes.
Que je n’écrirai plus sur ces cris que je lance
Un jour je me tairai, je serai épuisé
Autant que cette terre que nous avons blessée.
Mais avant qu’il advienne, je veux croire encore
Jusqu’au dernier moment qu’il y aura un ressort
Que notre humanité prendra à temps conscience
Que si elle ne fait rien, ce sera le silence.
Qu’il n’y aura plus de bouche, pour dire des je t’aime
Plus de plume non plus pour ces mots que je sème
Plus jamais de bonjours, après cet au revoir
Plus jamais des enfants, pour entendre l’histoire.
Plus de rires hélas, et pas plus de chansons
Plus de romans d’amour qui donnent le frisson
Plus de mots pour rien dire, plus de conversations
Plus personne pour vivre encore ses passions.
Y aura-t-il encore des oiseaux sur les branches
Des arbres toujours verts, des ruisseaux qui s’épanchent ?
Des poissons dans la mer, et des fleurs dans les prés ?
Hélas plus de poètes pour les chanter après.
Après que se soient tus tous les cris des mourants
De ces âmes perdues, de ces êtres errants
Après qu’aient disparu de la terre les hommes
Ou qu’il n’en reste plus que de pauvres fantômes.

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