Le vol de lhirondelle.

Publié le 03 août 2025 moins d'une minute de lecture 7 lecture
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Sur un air de basson, ou bien de violoncelle
Je te verrai absente, tête basse, du ciel
Sur un son de pipeau ou même de crécelle 
Je pleurerai sur toi, ma jolie hirondelle.

Mon oiseau de printemps que déjà ne vois plus
Faire tes virevoltes à plumes que veux-tu
Où es-tu donc passée, où as-tu disparue
Qui venais de tes passes, tant égayer ma rue ?

Ces petits pépiements joyeux qui m’enchantaient 
Issus des nids lovés, sous l’avancée du toit
Quand j’ouvrais ma fenêtre, ils venaient jusqu’à moi
Signes de vies nouvelles, qui au printemps s’offraient.

Tu zébrais l’air autour, comme un fer de lance
Dans ces folles poursuites où souvent tu te lances
Pour capturer l’insecte d’un bec sûr et avide
Dans tes danses d’amour, dans cet air que tu rides.

Certes j’entends encore le chant des tourterelles
Leur doux roucoulement au printemps de plus belle 
Mais je ne jouis hélas du vol de l’hirondelle
Je lève un peu moins la tête vers le ciel.
Pierre Jean Boutet - Logo
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